
La start-up bruxelloise Cowboy confirme son rapprochement avec ReBirth. Adrien Roose, cofondateur de l’entreprise, quitte ses fonctions. Une page se tourne pour le fabricant de vélos électriques connectés.
Cowboy l’avait annoncé fin septembre : un accord de sauvetage était en cours avec le groupe français ReBirth, maison-mère des marques Peugeot Cycles, Gitane, Solex et, plus récemment, des vélos électriques Angell. Il est désormais finalisé. La transaction prévoit une recapitalisation de 15 millions d’euros, une restructuration de la dette, et une montée au capital de ReBirth, qui devient actionnaire majoritaire.
Dans la foulée de cette annonce, Adrien Roose, cofondateur et ex-CEO de Cowboy, confirme son départ. Dans un mail adressé aux clients, il évoque « neuf années intenses » et se dit « convaincu que Cowboy est aujourd’hui mieux armé pour accomplir sa mission ».
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L’année 2025 a été tendue pour Cowboy. Retards de livraisons, pénuries de pièces détachées, et une relation client mise à mal. « Je sais que cela a érodé votre confiance », reconnaît Roose dans sa lettre. L’objectif du rapprochement est clair : retrouver fiabilité et stabilité.
Cowboy conserve son ADN technologique et son siège à Bruxelles. Mais son avenir s’écrit désormais en partie depuis les lignes d’assemblage françaises de ReBirth. Dès janvier, plus de 1 500 vélos devraient sortir des usines pour résorber le carnet de commandes.
Au-delà de sa force de frappe industrielle, ReBirth apporte son réseau de 600 revendeurs et ses enseignes Oxygen et Ovelo. Cowboy, lui, reste maître de ses logiciels et de son design, mais profite d’une capacité de production accrue et mieux structurée.
La marque prévoit de livrer plus rapidement ses vélos à partir du printemps 2026 et de renforcer sa présence physique en France, aujourd’hui son 4ᵉ marché après les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne.
« Cowboy est né d’une mission claire : rendre les villes meilleures en inspirant davantage de personnes à se déplacer à vélo », rappelle Adrien Roose dans son message d’adieu. Il quitte l’entreprise, mais la route continue pour la marque qu’il a cofondée en 2017.
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