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Ni essence, ni carburateur… Les scooters électriques s’imposent comme une solution de mobilité urbaine pratique et écologique. Mais comment fonctionnent-ils exactement ? Batterie, moteur, contrôle, on fait le point sur les composants clés !
Ils démarrent sans bruit et laissent les stations services dans leur sillage. Les scooters électriques ont le vent en poupe et représentent une véritable alternative aux scooters thermiques, notamment pour les trajets urbains et périurbains. Vous envisagez de franchir le pas ? Pour bien choisir son scooter électrique, la première chose est de comprendre son fonctionnement. On fait le point.
Sur un scooter électrique, le moteur électrique peut être placé à différents endroits. Certains fabricants choisissent de l’intégrer directement à la roue arrière – on parle de technologie « moteur roue » – tandis que d’autres optent pour un moteur déporté. Entrainant la roue arrière par le biais d’une courroie, ces derniers ont généralement plus de couple.
Deux valeurs peuvent figurer sur la fiche technique d’un scooter électrique : la puissance nominale et la puissance en crête, cette dernière faisant référence à une valeur maximale théorique qui ne sera que très rarement atteinte dans la réalité. En pratique, la puissance du moteur pourra varier selon la catégorie de scooter électrique. Par exemple, les modèles équivalents 50 cc, également appelés scooters électriques sans permis, ne pourront pas dépasser 4 kW de puissance et 45 km/h de vitesse de pointe. A l’inverse, les scooters électriques 125 seront plus polyvalents. Limités à 11 kW de puissance nominale, ils pourront notamment s’aventurer sur l’autoroute.
Comme sur un scooter thermique, c’est la poignée d’accélérateur qui commande le moteur avec l’avantage du couple instantané offert par l’électrique.
Equivalent 50 cc | Equivalent 125 cc | |
Vitesse maximale | 45 km/h | 70 – 150 km/h |
Permis requis | AM (BSR) dès 14 ans (né après 1987) | Permis + formation 7h ou permis A1/A2/A |
Puissance nominale max moteur | 4 kW | 11 kW |
Autonomie moyenne | 50 – 100 km | 80 – 200 km |
Usage | Urbain | Urbain et périurbain |
Comme pour un vélo électrique ou une moto électrique, la batterie est un organe central. Assimilée au « réservoir » du scooter électrique, elle repose aujourd’hui essentiellement sur une technologie lithium, bien plus efficace que nos bonnes vieilles batteries au plomb.
Dans les grandes lignes, le principe est simple : plus la capacité batterie sera importante, meilleure sera l’autonomie du scooter. Si la capacité du réservoir est exprimée en litre sur un modèle thermique, elle est exprimée en kilowattheure (kWh) sur un véhicule électrique. Son calcul est basé sur une multiplication entre sa tension et son ampérage. Par exemple, un scooter équipé d’une batterie de 48 volts et 40 Ah (48×40) dispose d’une capacité de 1 920 Wh ou 1,92 kWh (1 000 Wh = 1 kWh).
À noter : sur certains scooters électriques, la batterie est amovible, ce qui permet à l’utilisateur de pouvoir la retirer facilement pour la recharger chez soi ou au bureau.
À lire aussiScooters électriques à batteries amovibles : quels avantages et inconvénients ?L’autonomie d’un scooter électrique ne dépend pas que de la capacité de la batterie. Mode de conduite utilisé, puissance du moteur, type de parcours, pression des pneus, conditions météo… d’autres facteurs entrent en jeu et justifient les gros écarts entre les distances annoncées par les constructeurs et la réalité.
Le contrôleur du scooter électrique est en quelque sorte le « cerveau » chargé de piloter l’ensemble du système. En charge de la coordination des différents composants, il assure le dialogue entre la batterie et le moteur. Il sert également à brider la vitesse maximale du scooter électrique ou à configurer son couple ou sa puissance.
Indispensable, il assure la « liaison » entre la prise de courant et la batterie de votre scooter électrique. En pratique, le recharge d’un scooter électrique peut être :
Quant au temps de charge, celui-ci dépendra principalement de deux facteurs :
Attention : pour éviter toute mauvaise surprise et ne pas abîmer la batterie de votre scooter électrique, veillez à bien utiliser le chargeur fourni par le fabricant ! Et si vous comptez recharger à la maison, pensez à vérifier que vous soyez bien couvert au moment d’assurer votre scooter électrique !
À lire aussiComment bien choisir son scooter électrique ?Malgré leurs spécificités technologiques, les scooters électriques partagent une partie cycle quasi identique à celle des modèles thermiques. Le châssis, les suspensions, les freins et les roues restent des éléments structurants « standards ».
La suspension, par exemple, joue un rôle clé pour absorber les irrégularités de la route et offrir un confort de conduite optimal, que le scooter soit électrique ou thermique. De même, les systèmes de freinage, souvent équipés d’ABS ou de CBS sur les modèles récents, garantissent un haut niveau de sécurité.
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Scooter électrique23 septembre 2022