Flash Test : Btwin 940, les couvre-chaussures hautes imperméables de Decathlon, pratiques et robustes

Les couvre-chaussures hautes Decathlon Btwin © Fabien Pionneau pour Cleanrider

Pour les cyclistes désireux de couvrir aussi leurs mollets, les couvre-chaussures hautes imperméables Btwin 940 de Decathlon apportent plus de protection que leurs équivalentes basses Btwin 900. Nous avons vérifié si elles protègent vraiment mieux et restent faciles à utiliser. 

Aussi appelées guêtres, les couvre-chaussures imperméables sont un indispensable du cycliste et en particulier du vélotafeur qui ne souhaite pas arriver au travail les pieds trempés et les chaussures sales. Si les modèles bas remplissent très bien leur rôle en complément d’un pantalon de pluie, les modèles hauts peuvent se substituer à ce dernier en association avec une cape de pluie assez longue — sauf en cas de forte pluie avec beaucoup de vent ou de vitesse, puisque la cape de pluie montre vite ses limites dans ces conditions.

Decathlon propose désormais les deux types de guêtres, la version haute ne coûtant que 5 € de plus que la courte, soit 35 €. Les couvre-chaussures hautes imperméables Btwin de Decathlon sont disponibles en 4 tailles couvrant la majorité des pointures adultes : 36/38, 39/41, 42/44, 45/47.

Rapides et faciles à enfiler

Comme la plupart des produits textiles imperméables du genre, ces couvre-chaussures Btwin sont constituées de tissu polyester enduit de polyuréthane à l’intérieur. Un traitement déperlant sans fluor est appliqué sur l’extérieur et toutes les coutures sont doublées de bandes d’étanchéité à l’intérieur. La valeur d’imperméabilité est annoncée à 5 000 mm H2O avant lavage et à 2000 mm H2O après lavage. Un séchage doux de minutes au sèche-linge permet néanmoins de réactiver le traitement déperlant, selon Decathlon.

L’épaisseur du tissu est rassurante et confère à ces guêtres une apparente solidité. Elles paraissent en tout cas plus résistantes que leurs homologues de la marque Vaude — que nous utilisons toutefois depuis plusieurs années maintenant sans problème particulier. Elles sont plus lourdes que ces dernières cependant, puisque nous les avons pesées à 230 g la paire, contre 160 g pour les Vaude. Imperceptible en pratique et anecdotique dans le cadre de leur usage utilitaire.

Contrairement aux couvre-chaussures Btwin 900 basses, les hautes bénéficient d’une bande réfléchissante faisant le tour du mollet. Utile pour refléter la lumière des phares des autres véhicules, et ainsi améliorer la visibilité du cycliste de nuit.

Une bande réfléchissante améliore la visibilité du cycliste la nuit © Fabien Pionneau pour Cleanrider

L’enfilage de ces guêtres est on ne peut plus simple. Il suffit d’ouvrir entièrement l’arrière puis d’insérer sa chaussure jusqu’au fond. La pointe de cette dernière est protégée de toutes parts, y compris sur le dessous par un retour polyuréthane assez épais. On apprécie d’ailleurs que cette sous-face soit renforcée, car on peut ainsi marcher plus sereinement guêtres aux pieds — le temps de se mettre à l’abri, il ne s’agit pas non plus de finir un trajet à pied sur plusieurs centaines de mètres. L’élastique passant sous le milieu de la chaussure et empêchant la guêtre de remonter est également renforcé pour limiter son usure.

Le dessous des couvre-chaussures hautes Decathlon Btwin est renforcé © Fabien Pionneau pour Cleanrider

Un bon ajustement, sauf sur le coup de pied

Une fois le pied au bout de la guêtre, il suffit de refermer l’arrière avec les trois scratchs qui plaquent bien le tissu contre l’arrière de la chaussure et le mollet. Cette partie arrière est élastique, pour un meilleur ajustement. La guêtre vient ainsi plus facilement se plaquer contre la jambe. Des bandes élastiques sont également présentes en haut et en bas pour limiter les risques que de l’eau pénètre par les extrémités.

Contrairement aux guêtres Vaude, il n’y a cependant pas de scratch venant verrouiller le haut de la guêtre. Espérons que l’usure ne nuira pas trop vite à son maintien.

Decathlon a fait le choix de ne pas ajouter de scratch d’ajustement sur le tibia et le coup de pied. Pas de problème au niveau du tibia puisqu’une bande élastique intégrée plaque bien le couvre-chaussures sur la jambe. Un peu plus gênant au niveau du coup de pied avec des chaussures fines, car le tissu flotte un peu sur le dessus.

Les pieds au sec

Force est de constater cependant que ce manque d’ajustement au niveau du pied ne pose qu’un souci esthétique. En pratique, il n’y a pas de risque de frotter contre la chaîne ni de s’accrocher à quoi que ce soit.

Les pieds restent bien au sec, y compris sous une pluie battante. Mieux vaut cependant enfiler un pantalon de pluie par-dessus ses couvre-chaussures si le trajet se prolonge, sous peine d’avoir les genoux mouillés. Rares sont les capes de pluie à protéger suffisamment les cuisses.

Les couvre-chaussures hautes Decathlon Btwin © Fabien Pionneau pour Cleanrider

Ces guêtres assurent également une bonne protection contre le vent. C’est appréciable en hiver, car cela réduit la perte de chaleur au niveau des pieds lorsque les trajets se prolongent.

Entretien réduit

Si les couvre-chaussures assurent bien leur rôle protecteur, cela signifie aussi qu’ils se salissent vite. On peut dès lors attendre qu’elles sèchent pour les secouer, et ainsi retirer le plus gros des saletés, ou idéalement les rincer avant séchage.

Si elles deviennent vraiment trop sales, il est possible de les laver en machine à 30 °C au maximum. Decathlon recommande simplement de bien fermer les scratchs pour ne pas abîmer les autres vêtements qu’on laverait avec.

L’avis de Cleanrider

 

Faciles à enfiler, les couvre-chaussures hautes de Decathlon donnent satisfaction en protégeant bien des chaussures jusque sous les genoux. On apprécie leurs renforts sous la chaussures qui permettent de marcher avec sur quelques mètres sans risque d’effilocher le tissu et l’élastique de maintien.

On a aimé On a moins aimé
  • Qualité de fabrication.
  • Renforts sous le pied.
  • Faciles à enfiler.
  • Pas d’ajustement au niveau du coup de pied.

 

Fabien Pionneau
Fabien Pionneau

Journaliste

Cycliste et passionné de nouvelles technologies, Fabien a tout naturellement pris le virage du vélo à assistance électrique. Il en a fait l'une de ses spécialités en tant que journaliste tech et mobilité.

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