Malgré ses allures de concept, le Nano du constructeur vietnamien Bandit 9 est bel et bien disponible à la vente !
Les marques vietnamiennes font de plus en plus parler d’elles ! Alors que Vinfast s’apprête à lancer en Europe une gamme complète de voitures électriques, Bandit 9 cherche à percer dans le domaine du deux-roues. Encore peu connue, la marque fondée par Daryl Villanueva commence à se faire connaître dans l’univers du design industriel.
Villanueva a entamé sa carrière à l’âge de 19 ans en tant que directeur artistique de l’agence de publicité internationale TBWA à Los Angeles et à Dubaï. Il a continué à travailler dans ce secteur durant une dizaine d’années, jusqu’à ce qu’il en ait assez et décide de changer complètement d’activité. En 2011, il s’est ainsi rendu en Chine, puis au Vietnam, où il a finalement créé sa propre entreprise de conception de motos.
Une véritable oeuvre d’art
Après la Supermarine, une moto au design futuriste, et le Monaco, un véhicule électrique inspiré de la Formule 1, le constructeur revient avec le Nano. Pesant 120 kg, ce scooter électrique arbore un design à mi-chemin entre une sculpture d’art moderne et un véhicule futuriste sorti tout droit d’un épisode de Star Wars…
La carrosserie du deux-roues est moulée à partir d’une seule pièce d’acier 904L, un superalliage que les amateurs de montres Rolex connaissent bien. Ce métal inoxydable à haute teneur en carbone présente une excellente résistance à la corrosion. Sa finition argentée confère au Nano un aspect unique qui contraste avec les matériaux en plastique constituant le carénage de la plupart des autres scooters électriques.
À lire aussi Essai Motto : faut-il craquer pour le nouveau vélo électrique par abonnement ?Deux versions : 50 ou 125
Le constructeur propose deux versions du scooter. Nommée simplement Nano, la première peut rouler à une vitesse maximale de 45 km/h et s’apparente à un équivalent 50. La seconde baptisée Nano+ peut atteindre quant à elle une vitesse de pointe de 70 km/h et se classe dans la catégorie des 125.
Les deux modèles sont dotés d’un moteur similaire. Installé dans le moyeu de leur roue arrière, ce dernier délivre un couple de 200 Nm. Sa puissance nominale s’élève à 3,5 kW et sa puissance maximale à 4 kW.
Le Nano et le Nano+ sont également équipés de la même batterie lithium-ion. Pesant 25 kg, celle-ci dispose d’une capacité de 4,2 kWh et offre une autonomie de 100 km. Amovible, elle peut être rechargée directement sur le scooter ou en la branchant sur une simple prise domestique. Sa recharge intégrale prend 4 heures. Le constructeur indique également que sa durée de vie s’élève à 1 000 cycles (avec une capacité résiduelle de 80 %).
Véritable objet d’art, le Nano est proposé au prix de 4 499 euros dans sa version de base. Naturellement plus cher, le Nano+ n’affiche que quelques centaines d’euros de différence (4 990 euros). Des tarifs certes assez élevés par rapport aux autres scooters électriques, mais qui se justifie par un design unique, des composants très qualitatifs et une durabilité à toute épreuve.
Les fab de EV ne sont pas dans l’univers de mr tout le monde, c’est du 100% design mais 0% praticité.