Au bord de la faillite, ce fabricant de cyclo électrique prend un nouveau départ

Le fabricant néo-zélandais de deux-roues électriques UBCO a été repris par un groupe d’investisseurs. Un nouveau départ qui s’accompagne d’une nouvelle stratégie commerciale, désormais axée sur les usages professionnels.

Créée en 2015, UBCO s’est fait connaître avec ses deux-roues électriques à deux moteurs. Basée à Mount Maunganui, l’entreprise était entrée en redressement judiciaire en janvier, avec une dette de 35,7 millions de dollars néo-zélandais (18,4 M€).

Parmi les repreneurs figurent trois familles influentes de Nouvelle-Zélande : Sir Stephen Tindall (via K1W1), Peter Goodfellow (Avalon Asset Management) et la famille Holdsworth (Evander Management). Ensemble, elles détiennent désormais la majorité des parts. L’ancien principal actionnaire, Jubilee Investments, conserve une participation de 39 %.

Réduction des effectifs et recentrage sur les applications professionnelles

Le plan de relance inclut une équipe réduite à 21 employés, conservée sur le site historique de Mount Maunganui. Oliver Hutaff reprend les fonctions de PDG tandis que le fabricant taïwanais TPK continuera d’assurer l’assemblage les véhicules.

Le développement à l’international en distribution grand public est abandonné. UBCO oriente désormais son activité vers les flottes professionnelles et les applications militaires. Australia Post reste un client clé, tandis que de nouveaux contrats sont envisagés aux États-Unis et en Europe, selon le New Zealand Herald.