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C’est l’automne : les averses reviennent, les escargots sortent, et les journalistes de Cleanrider ressortent leurs tenues imperméables. Cette fois, cap sur le Glidewheel Gore-Tex de Gorewear, un surpantalon de pluie pensé pour les cyclistes urbains.
Ce surpantalon s’adresse clairement aux cyclistes urbains décidés à affronter la météo capricieuse. Nous l’avons testé dans sa version noire et jaune fluo, en taille XL, pour évaluer ses performances en conditions réelles. Il existe aussi en version intégralement noire et se décline en cinq tailles (S, M, L, XL et XXL). À titre d’information, notre testeur porte une taille XL parfaitement adaptée à son entrejambe de 87 cm (tour de taille : 91 cm ; tour de hanches : 102 cm).

Le duo noir et jaune fluo n’a rien d’un hasard pour un équipement destiné aux trajets domicile-travail. Le noir apporte une sobriété appréciée, tandis que le jaune fluo assure une visibilité optimale, notamment à l’arrière — un atout crucial pour les utilisateurs de VAE souvent au milieu de la circulation. De nuit, les éléments réfléchissants viennent renforcer ce dispositif de sécurité.
Le design du Glidewheel a été pensé pour le vélo : genoux préformés pour un pédalage fluide, coupe regular fit assez ample pour être porté par-dessus un pantalon de ville ou un short de cycliste (aucun insert chamois n’est prévu). Un insert anti-abrasif placé au niveau des fesses prolonge la durée de vie du vêtement sur la zone la plus sollicitée.
Le tissu Gore-Tex ePE se compose de trois couches offrant protection coupe-vent, imperméabilité et respirabilité. Les pores du tissu sont, selon Gorewear, 20 000 fois plus petits qu’une goutte d’eau, mais 700 fois plus grands qu’une molécule de vapeur. La marque ne communique toutefois pas d’indice Schmerber, référence pour mesurer l’étanchéité. Au toucher, la qualité du tissu inspire confiance : on est loin des premiers Gore-Tex d’il y a quelques décennies. L’étanchéité semble bien au rendez-vous — nous y revenons plus bas.
Une fois enfilé, le Glidewheel confirme le savoir-faire de Gorewear : liberté de mouvement exemplaire, coupe sans contrainte, même en mode « Turbo ». Le serrage à la taille repose sur un élastique et un cordon à nouer (pas de réglage automatique), renforcé par des inserts en silicone qui assurent un bon maintien.
Des velcros aux mollets permettent de resserrer le bas du pantalon pour éviter tout contact avec la chaîne — une précaution classique, mais efficace. Seul petit bémol : le tissu, assez rigide, produit un bruit perceptible à chaque coup de pédale. Rien de gênant, mais cela rythme la cadence !

C’est ici que le Glidewheel excelle. Grâce à la nouvelle membrane Gore-Tex ePE, il tient la promesse « garantie pour vous maintenir au sec ».
Une fois retiré, le pantalon Glidewheel se replie dans sa propre poche arrière zippée, formant un paquet compact facile à glisser dans une sacoche ou un sac à dos. Un vrai plus pour les trajets quotidiens. Cette poche, unique sur le pantalon, limite par ailleurs tout risque d’infiltration d’eau.
À lire aussiÉquipement vélo pluie : notre sélection pour rouler confortablement malgré les intempériesPositionné dans le haut de gamme, le Gorewear Glidewheel Gore-Tex n’est pas qu’un simple pantalon de pluie : c’est un véritable investissement dans le confort et la sécurité des cyclistes urbains. Grâce à son excellente étanchéité, sa respirabilité maîtrisée et sa visibilité renforcée dans la version noir/jaune fluo, il s’impose comme un équipement fiable pour rouler toute l’année. Son prix reste élevé, mais la qualité du tissu et la conception pensée pour le vélo justifient pleinement la dépense pour qui utilise son VAE ou son vélo quotidiennement.
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