Ultra-léger, ce vélo pliant électrique imprimé en 3D veut conquérir l’Europe

Au salon Vivatech 2025, plusieurs vélos électriques ont retenu notre attention, notamment les cargos et véhicules intermédiaires. À l’autre extrême du spectre, le surprenant “G-ebike” a également attiré les regards au cœur de l’évènement parisien.

Un vélo pliant électrique ultra léger et minimaliste

C’est sur le stand de la Chine que nous avons découvert Guizhou Quantum Power Technology – aussi connu sous le nom LZDL –, un spécialiste des systèmes électroniques. Son petit vélo électrique pliant repose sur des roues de 10 pouces, comme une trottinette électrique, et adopte des freins à disque hydrauliques. Le pliage du G-ebike s’effectue en deux temps, au niveau du cadre et de la potence, pour un encombrement réduit à 700 × 500 × 270 mm.

Le modèle présenté mise sur un cadre monobloc en aluminium imprimé en 3D, même si d’autres versions en magnésium-aluminium ou en fibre de carbone sont aussi prévues. Objectif de LZDL : limiter au maximum le nombre de pièces, environ 120. Au point de remplacer la béquille par… la pédale gauche, qui fait office de support !

Autre particularité : les poignées, faites d’une fine couche de silicone directement collée au cintre, sont censées “réduire les vibrations”. Le guidon intègre quant à lui un petit écran de contrôle. L’ensemble revendique un poids plume : seulement 8 kg selon LZDL (7,9 kg pour la version en aluminium aéronautique G3D-RAI, 8,6 kg pour le modèle plus accessible G3D-AI). Un record face aux 10,3 kg du Prodrive ou aux 9,9 kg du Vello jamais commercialisé. Seul regret : pas de garde-boue ni d’éclairage, deux indispensables pour un usage urbain.

Batterie amovible et moteur 3D pour le G-ebike

Le moteur de 220 W, logé dans la roue arrière, passe presque inaperçu. Il utilise des engrenages en titane également imprimés en 3D. Et ici, pas de chaîne ni de courroie : la transmission s’inspire d’un système à cardan, robuste et sans entretien. En revanche, pas de vitesses intégrées : une seule vitesse, gérée via un capteur de rotation.

La batterie, elle, se dissimule joliment à l’arrière du cadre, un peu à la manière d’un O2feel JIM. Amovible, elle se présente sous forme de petit bloc avec écran, intégrant deux ports USB-A et USB-C pour servir de powerbank. Sa capacité est de 96 Wh (4 Ah).

Autonomie annoncée : 20 km. Une version 240 W / 10 Ah permettrait de grimper à 40 km, avec un surpoids modeste de 400 grammes.

Lancement en Europe et perspectives pour le G-ebike

Ce drôle de VAE a-t-il un avenir ? Oui, affirment les responsables présents sur le stand de LZDL. Ils visent une commercialisation en Europe, avec une version conforme à la législation locale : moteur limité à 250 W, assistance jusqu’à 25 km/h (contre 20 ici).

Reste à trouver un réseau de distributeurs et un SAV. Aucun tarif n’a encore été annoncé pour le G-ebike. Une version dotée de roues de 14 pouces, plus stable et confortable, est aussi à l’étude.