Avec sa courroie Gates, sa batterie intégrée légère, sa fourche carbone et son afficheur minimaliste, le Nakamura Crosslite incarne la nouvelle vision d’Intersport pour la mobilité urbaine. Disponible en septembre à 1 899 €.
Un an après les Roadster et Roadster+, Intersport renouvelle sa gamme de vélos urbains électriques avec un modèle plus intégré, plus abouti et visuellement plus travaillé. Le Nakamura Crosslite, attendu pour septembre 2025, incarne une évolution sobre, mais ambitieuse : allègement, optimisation de l’assistance, intégration poussée et sécurité repensée.
Le Crosslite adopte un cadre en aluminium aux soudures polies et une peinture métallisée avec poudrage, y compris sur le vernis. Le rendu final varie en fonction de l’éclairage et offre un véritable effet de teinte changeante. Il est associé à une fourche carbone, qui contribue à maintenir le poids total à 19,5 kg.
La batterie est intégrée dans le tube diagonal et repose sur une nouvelle génération très légère (moins de 2 kg). Elle développe 345 Wh (36 V / 9,6 Ah) et autorise jusqu’à 60 km d’autonomie. Une batterie additionnelle “Booster” (299 €) sera également proposée. Identique à celle utilisée sur les Flexy Boost et le Crossover Longtail, elle offre jusqu’à 40 % d’autonomie supplémentaire.
Le Crosslite mise sur une transmission mono-vitesse avec courroie Gates, sans vitesses mécaniques ni capteur de couple. Un choix assumé pour favoriser la simplicité, avec une assistance gérée par un moteur Ananda de 45 Nm placé dans le moyeu arrière.
Pour pallier l’absence de capteur de couple, Intersport indique avoir soigné l’algorithme d’assistance afin d’offrir une sensation de glisse naturelle et fluide, avec deux niveaux d’intensité.
Le vélo ne dispose pas d’écran classique. À la place, un afficheur discret est intégré dans le tube supérieur : il indique le niveau d’assistance activé (blanc = moteur off, vert = mode éco, bleu = mode max) et le niveau de batterie via 8 segments lumineux. Les LEDs sont peu visibles en plein soleil, mais l’intégration reste sobre et efficace.
La commande au guidon permet de changer de mode, d’activer l’éclairage ou encore de déclencher le mode piéton (walk assist). C’est une approche très épurée, dans la veine des VAE modernes sans interface complexe.
Côté confort et praticité, le Crosslite adopte une selle Royal Essenza, des poignées ergonomiques, des pneus Kenda Piedmont 700×45 montés sur des jantes Mach1, ainsi que des freins hydrauliques Tektro HD-T3020 à deux pistons associés à des disques de 180 mm. Ces derniers ont été choisis non seulement pour leur efficacité, mais aussi pour leur intégration visuelle, grâce à un câblage qui longe le cintre de manière parallèle, offrant un rendu propre et soigné.
L’éclairage bénéficie également d’un traitement original. À l’arrière, le feu est directement intégré dans la tige de selle et se distingue par une excellente visibilité, même en plein soleil. À l’avant, le projecteur est intégré dans le cintre lui-même : il ne peut donc pas être orienté manuellement, mais son intégration élégante et discrète s’inscrit parfaitement dans la philosophie design du vélo. Il faudra toutefois en vérifier la portée dans l’obscurité.
Le vélo peut transporter des charges utiles avec un porte-bagages arrière capable de supporter jusqu’à 10 kg, ainsi que deux supports latéraux sur la fourche prévus pour 7 kg chacun.
Enfin, la sécurité a fait l’objet d’une attention particulière, avec une alarme sonore intégrée, activable via un bipper fourni ou Bluetooth (sans avoir besoin d’ouvrir l’application connectée d’Intersport), et un système de blocage mécanique au niveau du pédalier basé sur la technologie PentaLock. Une double protection destinée à dissuader les vols rapides et à renforcer la tranquillité d’esprit lors des stationnements urbains. On regrette toutefois qu’il n’y ait pas de système de géolocalisation du vélo. À ce niveau de prix, on ne peut pas tout avoir !
Pensé comme le successeur des Roadster, le Crosslite fait un pas vers plus d’intégration, de confort et de flexibilité, notamment avec l’arrivée de la batterie Booster. En ville, il promet un comportement agile, un entretien minimal et un niveau d’équipement convaincant, le tout pour 1 899 €, dès septembre 2025, en tailles M (dès 1,60 m) et L.
À lire aussiTest Nakamura Roadster+ : le vélo électrique urbain léger d’Intersport est aussi performant qu’agileCaractéristique | Détail |
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Nom | Nakamura Crosslite |
Type | Vélo électrique urbain |
Cadre | Aluminium, soudures polies, peinture métallisée poudrée |
Fourche | Carbone |
Transmission | Mono-vitesse, courroie Gates |
Moteur | Ananda, moyeu arrière, 45 Nm |
Capteur de couple | Non (assistance optimisée électroniquement) |
Assistance | 2 niveaux, commande au guidon |
Batterie | 345 Wh (36V / 9,6 Ah), intégrée dans le tube diagonal |
Poids de la batterie | Moins de 2 kg (nouvelle génération) |
Autonomie | Jusqu’à 60 km |
Batterie additionnelle | Booster 299 €, +40 % d’autonomie, même module que Flexiboost/Crossover Longtail |
Poids | 19,5 kg |
Pneus | Kenda Piedmont 700×45 |
Jantes | Mach1 |
Freins | Tektro HD-T3020, hydrauliques, 2 pistons, disques 180 mm |
Afficheur | LED sur tube supérieur (assistance et batterie), visibilité limitée en plein soleil |
Commande au guidon | Changement d’assistance, allumage éclairage, mode walk |
Selle | Royal Essenza |
Poignées | Ergonomiques |
Éclairage | Avant intégré dans le cintre, arrière dans la tige de selle |
Charge utile | 10 kg arrière, 2×7 kg avant |
Sécurité | Alarme intégrée (bip/Bluetooth), blocage mécanique PentaLock au pédalier |
Tailles | M (dès 1,60 m) et L |
Prix | 1 899 € |
Disponibilité | Septembre 2025 |
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