AccueilVélo électriqueLes vélos électriques Angell bientôt de retour ?

Les vélos électriques Angell bientôt de retour ?

Après des mois d’incertitude, la marque française de vélos électriques Angell pourrait connaître un nouveau départ. Dans un courrier adressé à ses clients, le fabricant annonce être en discussion avancée avec un repreneur potentiel. Une audience décisive est attendue devant le Tribunal de commerce en juillet.

Angell n’est pas mort ! Alors que l’on pensait l’aventure de la marque de vélos électriques de Simon Simoncini définitivement terminée, l’entreprise annonce un étonnant rebondissement.

« Depuis notre dernière communication sur les décisions judiciaires prises face aux difficultés de notre société, la situation a heureusement évolué positivement. Nous avons recherché depuis janvier 2025 un repreneur potentiel et nous avons le plaisir de vous informer qu’un industriel du secteur de la mobilité s’est montré intéressé, ouvrant de nouvelles perspectives pour la marque Angell, nos produits et nos collaborateurs » fait savoir le fabricant dans une communication envoyée à ses quelque 7000 clients.

Après de longues semaines de silence, Angell fait un nouveau sur sa situation dans un message adressé à ses clients.

Une audience cruciale prévue en juillet

Si Angell ne communique pas le nom du mystérieux repreneur à ce stade, la perspective de cette reprise apporte une réelle lueur d’espoir.

« Le processus de reprise est en cours, avec une audience décisive prévue au Tribunal de Commerce en juillet 2025 » précise le fabricant. Ce dernier ajoute ses clients seront prochainement contactés pour « déclarer officiellement leur créance ». « En parallèle, nous élaborons avec le repreneur potentiel une proposition de dédommagement visant à permettre de rouler à nouveau » complète-t-elle.

Une fin chaotique

Jadis présentée comme une « pépite de la frenchtech », Angell avait connu un important revers à l’automne 2024 lorsqu’un rappel massif de ses vélos électriques avait été lancé en raison d’un risque de casse au niveau du cadre.

En difficultés, l’entreprise s’était alors attaquée à son partenaire industriel SEB, chacun rejetant à l’autre la responsabilité du fiasco. Faute de soutien financier extérieur, Angell s’était déclarée en cessation de paiement en début d’année.

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