Test Pink Me : que vaut ce scooter électrique urbain à petit prix ?

Pink Me

Vous avez besoin d’un petit scooter électrique urbain tranquille et accessible pour vos trajets du quotidien ? Ça tombe bien, c’est exactement ce que propose l’équivalent 50 simple et efficace signé Pink Mobility. Notre essai du Pink Me.

Après notre essai du puissant maxi-scooter électrique Pink Fly, retour à la ville avec un modèle plus petit. Taillé pour les déplacements urbains, le Pink Me plaira aussi bien aux jeunes conducteurs qu’aux coursiers/livreurs du dernier kilomètre. Ceci grâce à son format compact et à ses performances électriques très respectables, qui séduisent même les auto-écoles. Et c’est sans compter les accessoires catalogue pour plus de polyvalence ! Alors, que vaut-il sur la route ? C’est parti pour un tour au guidon !

Le Pink Me côté look : un scooter compact et passe-partout

Et c’est peu dire. Le Pink Me est donc un scooter électrique au format contenu, à destination des utilisateurs urbains. Mais qui dit petit ne dit pas sans saveur ! Le petit deux-roues français affiche ainsi un style moderne et un brin sportif, parfaitement dans l’air du temps. Silhouette anguleuse et affûtée, éclairage LED, livrée bi-ton noire et rouge pour notre modèle d’essai, il a de l’allure. On a même le droit à un petit saute-vent devant le guidon naked.

Le scooter bénéficie par ailleurs d’une conception et d’un assemblage soignés, à la hauteur de son look valorisant. Pas de lettrage ni autres marquages à outrance, mais un simple logo de chaque côté pour décliner son identité. Mention spéciale à la partie arrière, portée par une belle signature lumineuse aux inspirations maxi-scooter. Très cohérent, l’ensemble offre une bonne qualité perçue.

Tout ceci, on vous l’a dit, dans un format compact. Ses dimensions : à peine 1,68 m de long, pour 1,09 m de haut, et 75 cm de large. Sans surprise, la hauteur de selle est des plus accessibles. Posé sur des roues de 10 pouces, le Pink Me pèse seulement 76 kg en ordre de marche. À titre de comparaison, un Piaggio One affiche 84 kg sur la balance. Notre scooter se rapproche donc bien plus d’un petit Peugeot e-Ludix, mais en plus musclé.

Un look qui peut d’ailleurs être agrémenté de différents accessoires. Pink Mobility propose ainsi un pare-brise, des manchons anti-froid, ou encore une jupe. Pour rouler l’hiver, c’est parfait. Quant à notre modèle d’essai, il accueille un top case de 30 l avec son support, sur la poignée passager. Notons également que la marque propose un kit de protection à destination des auto-écoles.

Au guidon : un équivalent 50 plutôt complet

Les bonnes surprises continuent en prenant place à bord de ce Pink Me. Le scooter électrique urbain nous accueille sur une selle plus large et confortable qu’il n’y paraît. On est bien installé, avec suffisamment de place sur le plancher plat lui aussi très accueillant. Nos bras sont légèrement fléchis, la position est détendue et le dos droit. Nous pouvons même nous mouvoir assez librement d’avant en arrière, malgré mon sac à dos et le top case.

Pour des petits trajets en duo, c’est donc tout à fait adapté. L’expérience au poste de conduite est proche d’un scooter avec guidon « naked » tout ce qu’il y a de plus classique. On retrouve, à gauche, la commande de phares, les clignotants, et l’avertisseur sonore. Feux de détresse, molette des modes de conduite, et bouton de démarrage se trouvent à droite.

C’est simple, efficace, et familier puisqu’il s’agit des mêmes commandes que sur le Rieju E-City. Enfin, l’affichage est confié à un écran de bord, qui va lui aussi droit à l’essentiel. Vitesse, niveau de batterie, mode de conduite, et totaliseur kilométrique sont affichés. Il ne lui manque plus qu’un affichage de l’autonomie et ce sera parfait. Pour ceux qui souhaitent une touche de personnalisation, il est possible de choisir parmi plusieurs couleurs de rétro-éclairage.

Les aspects pratiques du Pink Me comprennent un port USB, un vide-poche (non couvert), et un petit crochet. Il ne faudra en revanche pas trop en attendre du compartiment sous la selle, quasi totalement occupé par les batteries. En fonction de vos trajets, il sera possible de n’emporter qu’une batterie afin de gagner un peu d’espace de rangement.

Performances et conduite : vif et agile

Compact et léger, le Pink Me est un scooter électrique très facile à manœuvrer dans la circulation urbaine. Grâce à ses roues de 10 pouces et ses pneus fins, il se contrôle et se faufile avec aisance. On a même été agréablement surpris par les pneus CST, qui se sont révélés être plus sécurisants que d’habitude sur du sec. Moins sur du mouillé. Le moteur électrique Bosch de 2 000 W permet d’atteindre 45 km/h réels (49 km/h compteur).

Ses 110 Nm de couple se traduisent par des démarrages et des relances confortables, et en silence. Les trois modes de conduite plafonnent respectivement à 25, 35, et 45 km/h. C’est d’ailleurs ce qui rend ce Pink Me très polyvalent, et idéal pour les auto-écoles (permis AM). On réservera toutefois le mode 1 à l’apprentissage, douceur oblige. C’est à partir du mode 2 que le scooter montre réellement ses capacités.

Là, les démarrages sont vifs, et le Pink Me se montre joueur tout en restant économique. Pour évoluer en centre-ville sans trop se presser, c’est parfaitement suffisant à notre goût. Enfin, le mode 3 est sans surprise le plus dynamique. Ce dernier nous permet d’apprécier un amortissement très correct, un poil ferme de l’arrière mais progressif et confortable à l’avant. Moteur à aimant oblige, il faudra composer avec un comportement on/off, surtout en mode 3.

Un petit temps d’adaptation est de mise. N’oublions pas le freinage de ce petit scooter électrique, très convaincant lui aussi. Le tambour à l’arrière se montre plus mordant qu’attendu, pour des arrêts droits et précis de concert avec le disque à l’avant. On veillera tout de même à rester raisonnable sur le frein avant pour éviter tout blocage involontaire.

Autonomie et recharge : jusqu’à 100 km ?

L’alimentation du Pink Me reposait jusqu’alors sur une seule batterie amovible d’1,44 kWh. Mais ça, c’était avant. La nouvelle version, que nous essayons aujourd’hui, bénéficie d’un bac revu et amélioré sous la selle. C’est ce dernier qui permet au scooter électrique d’accueillir deux batteries d’1,56 kWh chacune soit un total de 3,12 kWh. Le constructeur propose ainsi une version simple batterie « 50 km », et une version double « 100 km ».

Dans le détail, l’autonomie est même annoncée à 80 (Eco), 60 (Confort), et 50 km (Sport). Le tout sur une batterie (il faudra intervertir manuellement le branchement vers la seconde batterie une fois la première épuisée). Des valeurs cohérentes dans des conditions idéales. À savoir une température moyenne de 15°, sur du plat, en ville bien sûr. En pratique, on approche bien ces valeurs sur notre parcours d’essai, à quelques kilomètres près, en roulant tranquillement et avec un peu d’éco-conduite.

Une conduite plus usuelle, avec quelques relances ça et là, et du dénivelé positif, donnera plutôt 45 km par batterie. Un score tout à fait respectable au vu du gabarit de l’engin et de sa mission urbaine. Notons la présence d’un régulateur de vitesse dès 5 km/h. Parfait pour rouler confortablement, et rouler éco ! Chaque batterie du Pink Me demande environ 6 heures pour une recharge complète, mais 4 heures suffisent à récupérer 80 %.

Pour un roulage quotidien à 80 %, compter ainsi 8 heures de charge, une batterie après l’autre. Un port de charge extérieur est également présent sur le scooter. Il faudra cependant penser à intervertir les batteries pour charger la seconde avec le faisceau d’alimentation sous la selle. Heureusement, le poids contenu des batteries (9 kg) et leur disposition facilitent la manipulation de chaque pack. On vous laisse apprécier la compacité d’une batterie sur les images ci-dessus !

Pink Me : à partir de 2 380€ hors bonus

Pour résumer, le Pink Me est un scooter électrique urbain qui remplit ses objectifs. Facile et équipé pour le quotidien, il séduira les jeunes conducteurs, les élèves d’auto-école, et les livreurs en ville. Personnellement, je suis fan de son look moderne et tranché, face à une concurrence souvent plus douce voire vintage/néo-rétro. Sa seule limite ? Votre taille. Car si je commençais à me sentir un peu juste avec mes 1,80 m, les plus grands risquent d’être à l’étroit.

Vendu à partir de 2 380 € hors bonus en version 50 km, difficile de lui trouver des défauts. Le petit équivalent 50 passe à 2 979 € hors bonus dans sa version 100 km. Il ne reste plus qu’à choisir la couleur, et à l’accessoiriser à votre goût. Et ce directement depuis le catalogue déjà très complet de Pink Mobility, ou avec vos accessoires favoris. Alors, qu’en pensez-vous ?

NOTE GLOBALE
Confort & ergonomie
Conduite
Autonomie

 

On a aimé On a moins aimé 
  • Design et finitions
  • Confort et agrément de conduite
  • Autonomie urbaine
  • Pas pour les grands gabarits
  • Démarrage on/off
  • Pneus CST sur mouillé

 

Passionné par à peu près tout ce qui roule Nass est journaliste et essayeur pour Cleanrider. De plus en plus branché sur l'électrique, il aime partager ses expériences au guidon, et à travers le viseur de son appareil.


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