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Rouler de nuit — et même de jour — impose un éclairage vélo efficace pour rester visible et conforme à la loi. Types de feux, réglementation et critères techniques : voici l’essentiel pour choisir le bon équipement et pédaler en toute sécurité.
À mesure que la luminosité baisse, que ce soit tôt le matin, en fin de journée ou dans des conditions météo réduisant la visibilité, l’éclairage vélo devient indispensable, voire obligatoire. Pourtant, certains cyclistes roulent encore sans dispositif lumineux ou avec un éclairage non fonctionnel.
Si l’éclairage vélo paraît évident pour la sécurité, il s’agit surtout d’un équipement obligatoire à l’avant et à l’arrière. C’est ce qu’indiquent les articles 313 du Code de la Route, applicables aux vélos électriques comme aux vélos mécaniques. L’éclairage peut être installé sur le vélo ou directement sur le cycliste.
Un vélo doit également être équipé de catadioptres : sur les roues (ou bandes réfléchissantes), à l’avant, à l’arrière et sur les pédales. Le gilet réfléchissant est obligatoire la nuit ou en cas de mauvaise visibilité. Depuis l’arrêté du 29 novembre 2024, désormais en vigueur, un texte officiel autorise un éclairage avant et arrière supplémentaires, installés sur le vélo ou portés sur soi.

Récapitulatif des éclairages obligatoires :
Équipements facultatifs mais recommandés :
Les clignotants vélo sont officiellement légalisés depuis l’arrêté du 29 novembre 2024, mettant fin à plusieurs années de flou juridique. Ils doivent obligatoirement être orange.

Très répandus sur les trottinettes électriques, ils restent encore rares sur les VAE. Les casques constituent aujourd’hui la solution la plus courante : Cosmo Ride, Overade Life, Gamel, Tenways EH20 ou encore le Baltee H01. L’entreprise Captain Blink innove aussi avec des brassards lumineux dotés de clignotants.
Au-delà du danger, rouler sans éclairage constitue une infraction. Vous risquez une amende de 11 euros (33 euros en cas de majoration).
La plupart des vélos électriques intègrent un éclairage avant et arrière, contrairement aux VAE de route, gravel ou VTTAE souvent pensés pour une pratique diurne. L’éclairage peut être alimenté par la batterie du vélo, à piles ou sur batterie rechargeable. Si vous devez équiper ou compléter votre vélo, plusieurs solutions existent.

Les éclairages sont disponibles en achat séparé ou en kits avant/arrière, souvent plus économiques.
À lire aussiMeilleurs éclairages vélo : sélection de kits avant/arrière pour être bien visibleLes performances et les prix varient fortement : de 10 à plus de 100 €. En ville, la FUB recommande un minimum de 30 lux à 10 mètres pour être vu, et au moins 50 lux pour voir correctement hors agglomération.
Puissance et quantité de lumière : le lux mesure la lumière reçue sur une surface, tandis que le lumen indique la lumière émise. Comptez au moins 25 lumens pour être vu et 200 lumens hors ville.
Largeur et hauteur du faisceau : un faisceau d’1 m de large assure le confort sur piste cyclable. Pour la route, un faisceau plus large est pertinent. En hauteur, visez environ 20 mètres devant la roue.

Autonomie : elle dépend de la capacité des piles ou de la batterie. La recharge USB dure généralement plusieurs heures.
Inclinaison : un éclairage mal orienté peut réduire votre visibilité ou éblouir les autres. Orientez-le pour éclairer la chaussée avec précision, sans gêner.
Étanchéité : vérifiez l’indice de protection. De IPX4 (protection contre les projections d’eau) à IPX7 (immersion).
Poids : de 50 g à 500 g selon la puissance. Sur un casque, le surpoids peut être perceptible.
Pour vous y retrouver, consultez notre sélection des meilleurs éclairages vélo, ainsi que les tests de la FUB.
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