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Pour affronter l’hiver à vélo, nous avons testé les gants Gorewear Gore-Tex isolés à 3 doigts, au look de pinces de homard. Voici notre verdict après plusieurs sorties dans les premiers frimas de l’automne.
L’hiver, les extrémités sont les premières victimes du froid. Nez, oreilles, pieds et doigts souffrent rapidement lorsque les températures chutent. Pour bien protéger les mains, la rédaction de Cleanrider a décidé de passer au crible une solution radicale : les gants Gorewear Gore-Tex isolés à 3 doigts (parfois appelés gants « Lobster » en anglais, ou “gants homard”).
Nous avons testé ce modèle en version noire sur plusieurs sorties froides. Voici notre verdict complet.

Avant de parler de ressenti, intéressons-nous à la conception. Pourquoi trois doigts ? Il s’agit d’une architecture hybride qui tente de réunir le meilleur des deux mondes : la chaleur d’une moufle et la maniabilité d’un gant classique. Ce principe existe depuis longtemps et a déjà fait ses preuves dans les sports d’hiver (ski, snowboard, randonnée…).
Le gant sépare la main en trois sections distinctes :
Pour ce test, nous avons opté pour la version noire. Un choix sobre, élégant et surtout pratique en hiver, car moins salissant face aux projections de la route. Gorewear propose également ce modèle en jaune fluo / noir. Si vous roulez régulièrement de nuit ou par temps brumeux, cette option est vivement recommandée pour améliorer votre visibilité auprès des autres usagers.
La fiche technique est prometteuse, mais que valent ces gants une fois sur le vélo, face au froid, au vent et à la pluie ?
L’enfilage des gants d’hiver épais est souvent leur principal défaut. Ici, ce n’est pas le cas, à condition d’avoir choisi la bonne taille. La manchette, suffisamment longue, s’ajuste grâce à un large velcro. La main se glisse facilement à l’intérieur, et les trois derniers doigts trouvent naturellement leur place dans la poche commune. La doublure interne est douce, et le serrage au poignet permet de porter le gant par-dessus une veste thermique afin d’éviter toute entrée d’air froid… et toute fuite d’air chaud.
C’est évidemment le point clé de ce modèle. Dès les premiers kilomètres, la différence avec un gant cinq doigts classique est flagrante.
Bien sûr, le ressenti thermique reste subjectif et peut varier selon l’état de forme, l’intensité de l’effort ou encore les conditions météo. Mais dans tous les cas, les gants Gorewear Gore-Tex à 3 doigts offrent un avantage réel pour protéger efficacement les mains. Si nécessaire, l’ajout de sous-gants fins reste possible, ce qui renforce encore l’intérêt de choisir une taille supérieure.
C’était notre principale interrogation : peut-on réellement piloter et utiliser ses appareils avec des « pinces de homard » ?

Une fois encore, la membrane Gore-Tex fait parfaitement son travail (voir également nos tests du surpantalon Gorewear Glidewheel Gore-Tex et des surchaussures Gorewear Gore-Tex).
Les gants « homard » Gorewear Gore-Tex à 3 doigts représentent un investissement, mais ils changent clairement la donne pour les cyclistes frileux. Visuellement déroutants, ils se révèlent redoutables en matière de protection thermique. Une fois essayés, difficile de revenir en arrière.
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