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Technique, respirante et imperméable, la Bvouac d’Urban Circus surprend par sa sobriété. Une veste vélo idéale pour affronter la mi-saison sans compromis.
Urban Circus s’est imposée ces dernières années sur le marché de l’équipement vélo urbain avec un style bien à elle. Sans miser sur la simple veste réfléchissante ni sur un textile trop discret, la marque joue d’ordinaire sur des motifs originaux comme la Repop ou la Detectable, tout en optimisant la visibilité nocturne. En 2025, la marque française infléchit toutefois sa stratégie avec des produits plus sobres : la polaire Orso, la parka Alur ou encore la Bvouac, le modèle que nous avons testé cet automne 2025.
Proposée en noir unique au prix de 210 €, la veste promet respirabilité, protection contre le vent et imperméabilité pour la mi-saison. Nous l’avons testée plusieurs semaines dans le vent, la pluie, le froid… parfois les trois à la fois.
Côté conception, la Bvouac adopte trois couches : doublure et maille en polyester, surface externe en nylon, avec ajout d’élasthanne pour l’élasticité ainsi que sur les passes-pouces en polyamide. Entretien conseillé : lavage à 30°C, sans sèche-linge.
Nous avons reçu une Urban Circus Bvouac en taille M (du XS au XXL), censée convenir à notre gabarit (grand mais mince). La coupe, légèrement ample et subtilement cintrée, limite un peu l’effet coupe-vent car moins aérodynamique. La longueur protège correctement le bas du dos, même si une légère extension aurait été bienvenue.

La veste se révèle néanmoins très technique. Les passes-pouces permettent de relier la veste à des gants un peu courts : une idée maligne, mais leur longueur reste insuffisante pour couper efficacement le froid matinal, et ils ne sont pas imperméables. En cas de pluie, ils absorbent l’eau : mieux vaut les rentrer dans la manche dès les premières gouttes.

Les serrages velcro aux poignets protègent efficacement du vent et de l’eau. À l’arrière, la longueur est plus généreuse pour couvrir les pantalons taille basse, et deux aérations zippées sous les aisselles assurent une bonne gestion de la chaleur.
Les aérations rendent la veste véritablement respirante, mais attention à ne pas les laisser ouvertes lors d’une averse. Urban Circus annonce une imperméabilité de 9 000 mm (Schmerber) : testée sous une fine pluie puis sous un déluge de dix minutes, la Bvouac nous a maintenus au sec, y compris dans les trois poches.
Les deux poches latérales inférieures s’ouvrent par le haut grâce à des aimants, limitant les risques de perte. La troisième, placée à gauche de la poitrine — notre “Napoléon touch” — se ferme via un zip latéral.
En termes de plage d’utilisation, nous l’avons jugée idéale entre 12 et 20°C lors de notre essai automnal. En dessous, elle se montre trop légère, sauf à bien superposer les couches.

Les éléments réfléchissants sont très discrets, peut-être trop au regard de la spécialité d’Urban Circus. Un noir uni rehaussé de fines lignes sur l’avant, le dos, les manches et la capuche : c’est subtil, surtout face à l’intérieur orange vif qui contraste fortement avec la maille gris clair.
La Bvouac dispose d’une capuche suffisamment ample pour passer autour d’un casque. Un réglage par scratch permet d’ajuster la longueur : pratique ! Elle convient pour un casque sport ou bol classique, mais se montre trop juste pour les modèles plus volumineux (tests réalisés avec un Overade Life ou un Cosmo Fusion, que l’on préfère porter sous la capuche).
Le serrage se complète par des cordons pour éviter toute infiltration d’eau. Le haut du zip central est recouvert, un vrai plus pour protéger le bas du visage. Autre point pratique : la capuche se replie à l’intérieur tout en conservant un col suffisamment haut pour les matinées fraîches.
Plus discrète que le reste de la gamme, l’Urban Circus Bvouac cache bien son jeu. La veste offre de vrais atouts techniques : capuche compatible casque, aérations zippées et poche poitrine à rabat. On regrette toutefois des passes-pouces peu utiles et des liserés réfléchissants trop discrets en ville. Très déperlante puis imperméable sous une averse, elle reste légère et respirante, idéale entre 10 et 20°C. Le tarif de 210 € demeure élevé, d’autant qu’elle n’est pas adaptée au froid hivernal ni aux fortes chaleurs. On note aussi l’absence de matériaux recyclés ou d’informations sur l’impact environnemental, à l’inverse de Vaude.
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