
Les batteries semi-solides arrivent enfin sur un vélo électrique de série. Une étape clé qui rapproche un peu plus le secteur de la promesse du tout-solide.
Depuis des années, la batterie « solide » est présentée comme la future révolution de l’électrique. En attendant cette étape encore lointaine, une première évolution concrète fait son entrée sur un vélo de production : la batterie semi-solide, plus sûre et plus dense.
À lire aussiCES 2025 : moins de 11 kg pour ce vélo électrique à batterie solideLes batteries semi-solides se distinguent par leur très faible quantité d’électrolyte liquide, ce qui améliore à la fois la sécurité et la densité énergétique. Concrètement, elles permettent d’obtenir davantage d’autonomie à poids équivalent, tout en réduisant les risques de combustion accidentelle.
Présentées à l’EICMA 2025, ces nouvelles cellules mises au point par T&D – une entreprise née de l’écosystème Bafang – annoncent des performances supérieures aux standards actuels. Leur densité grimpe entre 250 et 350 Wh/kg, là où la majorité des batteries li-ion plafonnent entre 150 et 250 Wh/kg. La marque promet également une durée de vie solide, avec environ 1 500 cycles avant d’atteindre 70 % de capacité, ainsi qu’une charge rapide mieux maîtrisée. Un ensemble qui pourrait transformer l’usage quotidien, notamment pour les vélos rechargés en intérieur.
Le premier vélo équipé de cette technologie sera dévoilé en décembre 2025. T&D reste pour l’instant discret sur le fabricant concerné, mais cette première intégration commerciale marque un tournant pour l’industrie. À défaut d’être (encore) la révolution promise, la batterie semi-solide pose une pierre essentielle sur le chemin du véritable solide, tout en offrant des gains concrets dès aujourd’hui.
Source : Electrek
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