Cherchant à mieux encadrer ces engins proposés en « free-floating », la mairie de Paris va lancer d’ici à l’été un système de redevance à destination des opérateurs.
Mettre fin à l’anarchie ! Trottinettes, scooters ou vélos électriques. Alors qu’elle croule sous ces engins en libre-service parfois laissés n’importe où dans les parkings ou sur les trottoirs, la ville de Paris compte mettre un peu d’ordre dans ce gigantesque capharnaüm.
Si le succès de ces dispositifs confirme la pertinence des solutions de mobilité du dernier kilomètre, l’organisation s’avère nécessaire selon la municipalité qui souhaite parvenir à réguler cette activité nouvelle par le biais d’une taxe. Destinée aux différents opérateurs proposant des solutions en free-floating dans le capitale, cette redevance vise à faire payer aux acteurs concernés l’occupation du domaine public.
En pratique, le montant de cette redevance sera fonction de la typologie de l’engin et de la taille de la flotte. Tenus de déclarer leurs flottes, les opérateurs devront payer entre 50 et 65 euros par an pour chaque trottinette déployée et entre 60 et 78 euros pour un scooter. Pour un vélo, la somme oscillera entre 20 et 26 euros.
Attendue d’ici l’été, la mesure doit permettre à la Mairie de générés de nouveaux revenus pour mieux encadrer ces dispositifs. Est notamment prévue la création de 2500 emplacements de stationnement dédiés. Du côté des opérateurs, on craint que ce nouveau dispositif ne vienne pénaliser le marché en favorisant les gros acteurs au détriment des plus petits.
A l’échelle européenne, Paris n’est pas la première ville à mettre en place ce principe de redevance. Reste à savoir s’il impactera le tarif de la location pour l’usager…