Vélo : acier, aluminium, carbone ou titane, quel type de cadre est le meilleur ?

Régis Jehl · 28 Jan 2024 11:00 ·
Cadre vélo
En acier, aluminium, carbone ou même titane, le cadre des vélos électriques peut être fait de différents matériaux. Chacun a ses avantages, mais également ses inconvénients. Choisir le bon matériau est ainsi fonction du type d’usage et de l’effet recherché.

Lors du choix d’un vélo électrique, l’un des points à vérifier est la nature du cadre qu’il utilise. Différents matériaux sont utilisés par les fabricants en fonction du type de vélo, du prix de celui-ci ou encore des qualités recherchées.

D’une manière générale, il n’y a pas réellement de matériau ultime, chacun présente ainsi des avantages, mais également des inconvénients. Le choix du type de cadre va alors dépendre de l’utilisation souhaitée du vélo, du budget que l’on souhaite mettre dans l’achat du vélo en question et aussi des qualités recherchées.

Le cadre en acier : lourd, mais souple

Souvent perçu comme bas de gamme, le cadre en acier a toutefois des avantages. Tout d’abord, ils sont peu onéreux, ce pourquoi les fabricants ont tendance à privilégier ce matériau sur les vélos d’entrée de gamme. Très solide, l’acier a pour lui une certaine souplesse. Sur des vélos entièrement rigides, l’acier filtrera mieux les vibrations que d’autres matériaux, même s’il ne remplacera pas une fourche ou une tige de selle suspendue. L’acier a cependant une densité assez élevée ce qui engendre des cadres assez lourds. L’acier est par ailleurs très vite sujet à la corrosion et doit être bien protégé par la peinture.

Le cadre en aluminium : plus léger, plus cher

Le cadre en aluminium est sans doute celui le plus utilisé désormais sur les vélos, qu’ils soient musculaires ou électriques. Pratiquement trois fois moins dense que l’acier et moins sujet à la corrosion, l’aluminium permet de réaliser des cadres nettement plus légers. Il est néanmoins plus rigide que l’acier, ce qui lui fait moins gommer les vibrations de la route. Et, si l’aluminium est plus onéreux que l’acier, il l’est tout de même moins que le carbone ou le titane. En bref, les cadres aluminium représentent sans doute le meilleur compromis entre résistance, poids et prix.

Le cadre carbone : pour le haut de gamme

La fibre de carbone était jusqu’à peu le Saint Graal des vélos haut de gamme. Ultra-léger, ce matériau permet d’obtenir des vélos électriques qui sont parfois à peine plus lourds que des vélos musculaires – la densité est environ 40 % moins élevée que celle de l’aluminium. À l’instar de l’acier, il présente des propriétés assez intéressantes en matière de rigidité avec une très bonne capacité à absorber les chocs et autres trépidations.

Confortable, non sujette à la corrosion, la fibre de carbone est toutefois assez onéreuse. Les vélos équipés de tels cadres sont ainsi souvent assez chers et, surtout, plus fragiles. Une sensibilité qui est le réel point faible de la fibre de carbone. Sur un cadre en métal, un impact, une chute, entrainera une bosse ou à une torsion réparable. Sur la fibre de carbone, ce sera souvent directement la fracture avec l’impossibilité de réparer la partie affectée.

Le cadre titane : le meilleur des mondes

Aussi solide que l’acier, à peine plus lourd que l’aluminium, résistant à la corrosion et réparable, ce matériau donne lieu à des cadres assez intéressants. Ultra-résistants, les cadres en titane sont nettement moins sujets à la casse – il faudra un sacré choc pour plier un tel cadre – mais plus difficiles à créer que ses homologues en aluminium, acier ou fibre de carbone. Vous le voyez venir : le prix est en adéquation de la complexité de réalisation et les vélos à cadre titane sont très onéreux.

« WATT THE FAQ ? » est une rubrique hebdomadaire qui répond à toutes vos questions sur l’univers du deux-roues électrique.

Régis Jehl
Régis Jehl

Rédacteur en chef adjoint

Journaliste depuis 20 ans, Régis est Rédacteur en Chef Adjoint de Cleanrider. Il est spécialisé dans les nouvelles technologies, les vélos électriques et passionné d’automobiles électriques. Une mixité d’intérêts qui lui permet d’avoir un attrait naturel pour tout ce qui touche au domaine de la transition énergétique.


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