Si bon nombre d’utilisateurs se concentrent sur le moteur et la batterie, les éléments liés à la partie cycle restent tout aussi importants pour bien choisir son vélo électrique. C’est notamment le cas du système de transmission dont le choix n’est pas à prendre à la légère. Un point sur lequel le système Shimano Nexus fait régulièrement office de référence. On vous explique pourquoi !
Transmission Shimano Nexus : comment ça marche ?
Le système Nexus repose sur un mécanisme à engrenages. Intégré à l’intérieur du moyeu arrière du vélo, celui-ci permet le changement de vitesse sur un principe proche de celui d’une boite de vitesses automobile.
Contrairement à un système de transmission classique, un vélo électrique (ou non) équipé d’un dérailleur Nexus n’a donc plus besoin de dérailleurs, de plateaux et de pignons.
Très populaire sur le segment des vélos urbains, le dérailleur Nexus se décline en plusieurs versions. On peut ainsi retrouver des systèmes allant de 3 à 8 vitesses.
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Ils sont nombreux et avant tout pratiques, notamment pour les néophytes du vélo ! En premier lieu, le moyeu Nexus autorise un changement de vitesses à l’arrêt, ce qui n’est pas le cas d’une transmission classique. Une fonctionnalité particulièrement utile en ville. Par exemple lors d’un arrêt où on aura oublié de redescendre les vitesses. A l’usage, le passage de vitesses est également plus fluide et plus doux qu’avec un dérailleur classique.
A cela s’ajoutent l’absence de dérailleur, qui empêche donc les sauts de chaine, mais aussi la possibilité de coupler le système avec une transmission à courroie. Le système Nexus est également dépourvu d’entretien et ne nécessite (presque) pas de réglages.
Les inconvénients du système Nexus
Car ils reposent sur une mécanique beaucoup plus complexe, les systèmes Nexus ont tendance à être beaucoup chers qu’un dérailleur classique.
Dans le cas des vélos à assistance électrique, l’intégration d’un Nexus rendra impossible l’intégration d’un moteur électrique à la roue arrière. Une contrainte qui impose aux fabricants le recours à un moteur central ou, plus rarement, à un dispositif intégré à la roue avant.
Côté réparation et sauf à vous y connaitre particulièrement, il vous faudra passer par un professionnel.
Existe-t-il des alternatives au système Nexus ?
Si notre article du jour est consacré au Nexus, il existe d’autres possibilités sur le segment des moyeux à vitesses intégrées. Toujours chez Shimano, on retrouve notamment l’Alfine. Décliné en 8 et 11 vitesses, il est présenté comme une version « sportive » du Nexus, car il repose sur une mécanique améliorée permettant un passage de vitesses encore plus fluide.
Sur le très haut de gamme, on retrouve la transmission Enviolo. Aujourd’hui considérée comme l’une des plus performantes du marché, celle-ci est spécialement adaptée au marché du vélo électrique. Si elle peut fonctionner en mode manuel, elle est également dotée d’une fonction automatique permettant d’adapter la démultiplication en fonction de la cadence de pédalage. Déclinée en plusieurs versions, la transmission Enviolo est également plus silencieuse que les autres systèmes. Elle est néanmoins beaucoup plus chère.
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C’est un système de vitesses à l’abri de la poussière et de toutes les agressions extérieures !
Mais ce genre de système n’est-il pas étanche ? Je pense que c’est la transmission traditionnelle qui est exposée à la poussière et tout ça.
Si effectivement, j’ai eu l’occasion d’avoir utilisé ce système, il existe depuis de nombreuses années (années 90), il était utilisé avec un freinage à rouleaux dans le moyeu et il y avait une sorte de disque qui servait à dissiper la chaleur du freinage. C’est du très bon matos, à utiliser avec une transmission à courroie. C’est le top. Et le réglage était très facile avec deux curseurs rouges à placer l’un en face de l’autre pour la tension du câble de vitesse. Là Shimano était en avance sur Sram.
J’ai utilisé cela sur un vélo haut de gamme Kettler de ville. Le top de ce qui de faisait à l’époque !