Test OSRAM LEDsBIKE RACE 50 SET : un kit d’éclairage ultra abordable et parfait pour rouler de nuit

Passage à l’heure d’hiver et trajets de nuit qui s’allongent : on a testé le kit d’éclairage vélo OSRAM LEDsBIKE RACE 50 SET. Un combo compact et puissant pour rester visible et voir clairement la route.

Vous vous en êtes sans doute aperçu en partant au travail ou en rentrant chez vous le soir : le passage à l’heure d’hiver a fait basculer certains trajets à vélo du côté obscur. Et les choses ne vont pas s’arranger, puisque les journées continuent à raccourcir jusqu’à fin décembre. Alors si vous n’êtes pas équipé, ou mal équipé — la plupart des kits d’éclairage de série étant anecdotiques —, le moment est sans doute venu d’opter pour un vrai kit d’éclairage vélo, qui vous permettra à la fois d’être bien vu (de face comme de derrière) et de bien voir la route.

Parmi les différentes options, le spécialiste de l’éclairage OSRAM propose son kit LEDsBIKE RACE 50 SET, un ensemble abordable qui comprend un phare avant de 50 Lux, un feu arrière, des colliers de fixation souples et un câble de recharge. Il se positionne comme une solution compacte et rechargeable, taillée pour les déplacements quotidiens et même les randonnées. Nous l’avons mis à l’épreuve pour voir s’il tient ses promesses en matière de sécurité et d’autonomie. Notez au passage que ce kit est homologué selon la norme allemande StVZO, la France ne disposant d’aucune norme équivalente en la matière.

Fiche technique du kit OSRAM LEDsBIKE RACE 50 SET

Prise en main et installation : un kit d’éclairage simple et polyvalent

Bon point au RACE 50 SET pour son installation qui ne nécessite aucun outil spécifique. Elle permet une mise en place rapide et aisée sur n’importe quel guidon ou tige de selle. C’est un atout pour les utilisateurs de vélos électriques qui peuvent avoir besoin de retirer régulièrement leurs lumières pour éviter le vol — et un inconvénient pour les étourdis qui oublient leurs éclairages lors d’un stationnement public.

Les phares se déclipsent très facilement, tout en laissant les colliers en caoutchouc (aucun risque de rayure) en place sur le cintre et la tige de selle, de quoi retrouver facilement et précisément la position précédente. Il est également possible d’effectuer une rotation du phare avant, par exemple pour le replacer dans l’axe de la route, pour ceux qui disposent d’un cintre qui ne serait pas parfaitement perpendiculaire. De la même manière, la lampe arrière peut légèrement basculer sur son axe, pour compenser l’inclinaison du tube de selle.

Les unités d’éclairage sont légères et le design, sobre et robuste (boîtier ABS, lentille en polycarbonate), s’intègre discrètement au vélo, particulièrement pour le feu arrière, aligné sur le tube de selle. Le phare avant est un peu moins discret ; comme souvent, il faut y loger une batterie capable d’assurer une certaine autonomie avec un éclairage puissant.

Performances d’éclairage : un kit idéal pour la ville et les pistes cyclables

Avec ses 50 Lux et une portée annoncée de 60 mètres, le phare avant assure une excellente visibilité, cruciale en milieu urbain ou sur des pistes cyclables non éclairées. Il dispose de 3 modes de puissance, pour s’adapter aux conditions ambiantes :

• Mode 100% (4 heures d’autonomie annoncées) : le faisceau est puissant et bien découpé (conforme à la norme StVZO), évitant d’éblouir les usagers venant en face. Il est parfait pour éclairer efficacement son chemin, même dans l’obscurité totale. (photo de l’éclairage maximal en extérieur)
• Modes 50% et 25% (jusqu’à 14 heures d’autonomie) : ces modes sont adaptés aux zones déjà partiellement éclairées ou pour prolonger l’autonomie lors des longs trajets domicile-travail. En mode Éco (25%), l’autonomie est annoncée à 14 heures, ce qui nous semble cohérent avec nos mesures (voir partie suivante).

Le choix du mode s’effectue par pressions successives sur le bouton d’allumage, selon un cycle : allumage à 100 %, passage à 50 %, passage à 25 %, extinction, etc. En complément de ces modes, un éclairage latéral permanent sur le feu avant assure une bonne visibilité du cycliste sous tous les angles.

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Les photos (brutes, sans retouche) ci-dessous présentent la puissance des différents modes d’éclairage, avec des paramètres d’appareil photo fixes (temps de pose, ouverture et sensibilité). Le portail en fond d’allée est situé à 41 mètres du phare avant.

Le feu arrière assure quant à lui une bonne visibilité vis-à-vis des véhicules situés à l’arrière, renforçant le sentiment de sécurité.

Nos essais routiers (et sur chemin) nous ont permis d’apprécier les qualités d’éclairage du kit OSRAM LEDsBIKE RACE 50 SET. Nous avons roulé avec un sentiment de sécurité certain, sans jamais avoir de mal à distinguer les détails de la route ou la signalisation routière. Seuls les traileurs intensifs et ceux qui roulent à des vitesses supérieures à 25 km/h (la limite légale d’une assistance de vélo électrique) regarderont du côté des versions plus puissantes (Race 80 ou 100), le RACE 50 étant largement suffisant pour l’essentiel des trajets. Notez que le Race 100 dispose d’atouts supplémentaires, comme l’allumage automatique au freinage (capteur de décélération), ici absent.

Pour ceux qui roulent beaucoup sous la pluie, la norme IP44 assure une résistance aux projections d’eau et à la pluie, rendant le set utilisable sans crainte par mauvais temps. Pour rappel, le niveau IP44 n’est pas compatible avec l’immersion totale.

Autonomie et recharge : les joies de l’USB-C

Pour mesurer précisément l’autonomie de ce kit, nous avons rechargé complètement les lampes — ce qui demande environ 2 h 30 min — avant de les laisser allumées devant une caméra en timelapse et un chronomètre. Le phare avant était réglé en mode maximal (100 %), tandis que le feu arrière était allumé dans son unique mode. À ce petit jeu, c’est évidemment le phare avant qui s’est éteint le premier, après 4 h 03 min de fonctionnement, soit un temps identique à celui annoncé par OSRAM (4 h). On peut donc extrapoler en affirmant que le temps réel du mode 25 % devrait bien approcher les 14 h. Quant au feu arrière, il s’est éteint après 11 h 22 min, ce qui est légèrement inférieur au chiffre annoncé par OSRAM (13 h). Encore une fois, ceux qui en veulent plus pourront regarder du côté du kit RACE 100, qui propose environ le double d’autonomie sur le phare avant.

Au moment de la recharge, on retrouve avec plaisir un connecteur USB-C bien pratique (puisqu’il s’agit désormais du standard des smartphones), quand certains constructeurs proposent encore parfois un vieillissant connecteur micro-USB. Comme nous le disions plus haut, les deux unités se rechargent en seulement 2,5 heures.

Un indicateur de batterie permet de surveiller le niveau restant et d’anticiper la prochaine recharge. Le feu arrière n’indique que la nécessité de recharger prochainement, tandis que le phare avant dispose de plusieurs LED pour indiquer plus précisément le niveau de charge.

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L’avis de Cleanrider

Le kit d’éclairage OSRAM LEDsBIKE RACE 50 SET offre un excellent compromis pour les cyclistes du quotidien. Puissance suffisante, autonomie cohérente et connectique USB-C en font une solution fiable pour sécuriser ses trajets de nuit, que ce soit en ville ou sur voie verte. Sa simplicité d’installation et son format compact renforcent encore son attrait, surtout pour les utilisateurs de VAE qui retirent souvent leur matériel.
Pour ceux qui roulent très vite, très longtemps ou sous des conditions météo difficiles, les versions supérieures comme le RACE 100 restent plus adaptées. Mais pour la majorité des usages, ce RACE 50 est un investissement sûr, pratique et bien pensé.