L’Union Cycliste Internationale (UCI) a annoncé avoir découvert un moteur électrique « caché » dans le vélo de la coureuse belge Femke Van den Driessche. Une première dans le monde du cyclisme professionnel.
Si des rumeurs sur de « dopage mécanique » avaient déjà couru par le passé sans jamais avoir été confirmée, le cas de la cycliste belge Femke Van den Driessche est le premier cas avéré ! « Nous pensons clairement qu’il y a eu fraude technologique, il y avait un moteur caché », a indiqué Brian Cookson, le président de l'Union cycliste internationale (UCI).
« Ce n’était pas mon vélo mais celui d’un ami, identique au mien, mais qui s’est retrouvé dans mes mains à la suite d’une méprise d’un mécanicien », s’est justifiée, en larmes, la jeune cycliste de 19 ans. « Ce garçon s’entraîne parfois avec moi et mes frères mais j’ignorais totalement qu’il avait placé un moteur. Je ne suis pas une tricheuse » a-t-elle ajouté.
Habilement dissimulé, le moteur électrique et sa batterie auraient pu être cachés dans le tube de selle du vélo, un système d’engrenages permettant d’activer l’assistance sur le pédalier, le tout de façon totalement invisible de l’extérieur.
Reste maintenant à connaitre la décision de l’UCI. Depuis 2014, l’organisme a modifié son règlement pour interdire tout ajout de « système électrique ou mécanique d’assistance » sur les vélos de compétition. La jeune cycliste belge encourt une suspension minimale de six mois et une amende allant de 20 000 à 200 000 francs suisses (19 100 à 191 000 euros).
Nul doute que ce premier cas avéré entrainera la définition de nouveaux protocoles de vérification des vélos et la multiplication des contrôles lors des prochaines compétitions…
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