Sculpté dans un bloc d’aluminium ou façonné en carbone, l’Impervia n’est pas un gravel électrique comme les autres. Avec son cadre futuriste taillé dans la masse et son montage haut de gamme, il vise autant les passionnés de design que les amateurs de performance.
Certains vélos passent inaperçus, celui-ci ne connaît pas le mot discrétion. Avec l’Impervia, le petit atelier italien Pard Design débarque dans l’univers du gravel électrique avec une audace folle. Pas de cadre soudé ni de moule classique : ici, le métal est creusé dans la masse comme une sculpture, puis poli jusqu’à devenir une œuvre roulante.
Le premier regard surprend : angles tendus, arêtes franches, allure brute. On aime ou on déteste, mais impossible de rester indifférent. C’est clairement un vélo pensé pour ceux qui veulent rouler… tout en se faire remarquer.
Deux versions sont au programme : aluminium (18 kg) ou carbone (15 kg). Dans les deux cas, le principe est le même : un bloc de matière, des heures de fraisage CNC et au final un cadre sans aucune soudure. Résultat : une rigidité maximale et une esthétique digne d’un film de science-fiction.
L’Impervia n’a rien d’un vélo de série. Chaque exemplaire est fabriqué sur commande, avec une personnalisation poussée. Ce côté « atelier-boutique » renforce son image d’objet de luxe : chaque détail est pensé comme une signature, et ça se voit.
À lire aussiTrek Checkpoint+ SL : un gravel électrique discret, puissant… avec 80 km d’autonomieHeureusement, l’Impervia n’est pas qu’un joli jouet design. Sous son look radical, on retrouve le moteur Mahle M40 fraîchement annoncé, compact et nerveux, qui délivre un couple généreux de 105 Nm. De quoi grimper les côtes sans souffrir et avaler jusqu’à 150 km d’autonomie annoncée. Un chiffre à prendre avec un peu de recul — on sait tous que ça dépendra du terrain et du coup de pédale.
Côté poids, l’alu affiche 18 kg sur la balance, ce qui reste lourd pour un gravel, tandis que la version carbone redescend à 15 kg. Et là, ça devient intéressant : dans cette catégorie, peu de gravels électriques peuvent s’en vanter ; le récent Vélo de Ville Stryva est par exemple à 16,4 kg.
La fiche technique est clairement premium : transmission SRAM Force ou Red, freins BCA Y0D4, roues carbone 29″ Fascia 25 à pneus Maxxis Revenge, fourche suspendue Cane Creek Invert SL et même une tige de selle télescopique RockShox Reverse. Oui, comme sur un VTT ! Une touche inattendue sur un gravel électrique, mais qui séduira ceux qui aiment attaquer les descentes ou sortir des sentiers battus.
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