À partir du 1er novembre, la Nouvelle-Galles du Sud (Australie) interdira les vélos électriques bricolés dans les trains. Une mesure motivée par la sécurité des batteries et la volonté de mieux encadrer l’usage croissant du vélo électrique.
En Australie, l’État de Nouvelle-Galles du Sud (NSW) a décidé d’interdire l’accès aux trains aux vélos électriques modifiés à partir de kits ou de pièces non homologuées. Objectif : réduire les risques d’incendie liés à des batteries mal assemblées ou non conformes. Cette décision s’inscrit dans un contexte mondial de vigilance autour des batteries lithium-ion, alors que l’Europe multiplie les réglementations pour renforcer la sécurité et la durabilité du vélo électrique.
Les autorités de NSW ont tranché : seuls les vélos électriques certifiés pourront voyager à bord des trains. Les conversions artisanales, elles, seront passibles d’amendes pouvant atteindre 1 100 dollars australiens (environ 670 €). Une distinction entre fabrication industrielle et adaptation maison, pensée pour réduire les risques d’accident sans freiner l’usage du vélo électrique. Ce type de mesure fait écho à la hausse des incendies de batteries de vélos électriques à New York, où les autorités ont dû renforcer les contrôles sur les chargeurs et composants non certifiés.
Les marques et les start-up s’impliquent également dans la prévention. Canyon a récemment rappelé plusieurs modèles à la suite d’un risque d’incendie sur ses vélos électriques, tandis que l’entreprise BatteryIQ développe une intelligence artificielle capable de détecter les risques d’emballement thermique avant qu’un incident ne survienne. Ces innovations visent à rendre la technologie plus sûre et à rassurer les cyclistes sur la fiabilité de leur matériel.
De son côté, l’Union européenne avance vers un encadrement plus strict du secteur. Avec la nouvelle loi sur la réparabilité des batteries de vélos électriques, les fabricants devront garantir des packs démontables, traçables et recyclables. Entre réglementation, technologie et sensibilisation, l’exemple australien montre qu’un usage responsable du vélo électrique passe désormais par une exigence de sécurité partagée.
Source : CyclingElectric
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