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La réglementation des vélos électriques rapides

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Les vélos rapides à assistance électrique permettent d’aller jusqu’à 45 km/h, soit 20 de plus que les modèles électriques classiques. Particulièrement pratiques pour les trajets interurbains, les speed bikes s’inscrivent dans la catégorie des cyclomoteurs et reposent donc sur une réglementation à part. 

Le speedelec, vélo de route par excellence

Il ressemble à un vélo à assistance électrique standard, mais il est bien plus puissant. En effet, si le VAE a une assistance limitée à 25 km/h et un moteur d’une puissance maximale de 250 watts, le speed-bike électrique, ou speedelec, peut rouler plus vite et est alors idéal pour les moyennes distances sur route. Par exemple, un trajet domicile-travail lorsqu’on habite en milieu urbain ou péri-urbain. Si vous aimez la vitesse et que vous souhaitez garder le plaisir de pédaler, le vélo électrique rapide est la meilleure solution. Il vous permettra de doubler les scooters et les voitures dans les embouteillages et de garder un moyen de transport écologique et efficace.

Les vélos électriques rapides sont considérés, aux yeux de la loi, comme des cyclomoteurs, dès que leur puissance dépasse les 250 W.

La réglementation spécifique aux speed bikes

  • Âge et permis : Comme pour tous les cyclomoteurs, il faut être âgé d’au minimum 14 ans et être détenteur du permis cyclomoteur – catégorie AM pour pouvoir conduire un speed bike. La formation dure une journée. C’est l’ancien BSR (Brevet de Sécurité Routière).
  • Voies de circulation : Si le vélo rapide à assistance électrique sort de la catégorie de vélos, cela signifie déjà que vous ne pourrez plus emprunter les pistes cyclables. Ni les voies à contresens en centre-ville. Ni les feux de circulation dédiés aux vélos. À vous les joies de la route, la vraie !
  • Immatriculation obligatoire : À l’achat de votre speed bike, vous devrez l’immatriculer auprès de la préfecture et avoir avec vous la carte grise (ou certificat d’immatriculation) à tout moment lorsque vous l’utilisez. Votre vélo doit donc porter une plaque d’immatriculation.
  • Assurance : Les speedelec doivent être assurés pour avoir l’autorisation de rouler. Certains assureurs proposent un forfait dédié (compter environ 150 € par an).
  • Équipement requis : Vous devez porter un casque homologué, c’est-à-dire le même casque que pour un scooter (le casque à vélo classique n’est pas autorisé). Les gants sont également obligatoires.
  • Stationnement : le vélo électrique rapide est soumis à la même réglementation que les autres cyclomoteurs et doit ainsi être stationné sur une place prévue à cet effet. Mais compte tenu de sa ressemblance absolue avec un vélo électrique classique, certaines villes ont une tolérance.
La réglementation des vélos électriques rapides
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Comment faire immatriculer son vélo électrique rapide ?

La démarche peut s’effectuer en ligne sur le site de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS). Vous disposez d’un mois après l’achat de votre speed bike pour l’immatriculer. Vous devrez fournir les documents suivants :

  • Cerfa 13749*05 – Demande de certificat d’immatriculation d’un véhicule neuf
  • Une pièce d’identité en cours de validité
  • Le certificat de conformité délivré par le constructeur de votre vélo électrique
  • Un justificatif de domicile de moins de 6 mois

Le délai moyen de l’attribution d’une immatriculation est d’un mois et vous pouvez suivre l’avancée de votre dossier en ligne. Une fois que vous aurez reçu votre carte grise, vous pourrez procéder à la fabrication des plaques d’immatriculation pour votre speedelec.

La sécurité avant tout en vélo électrique rapide

En agglomération, prenez garde aux autres utilisateurs, notamment les automobilistes : ils ne savent pas que vous roulez plus vite qu’un cycliste lambda et auront certainement le réflexe de vous couper la route ou de vous dépasser. Redoublez donc de vigilance. Et n’oubliez pas : vous roulez plus vite, donc vos distances de freinage sont plus longues ! Augmentez les distances de sécurité.

Hors agglomération, prenez garde à toujours porter un gilet réfléchissant lorsque la visibilité n’est pas bonne, et investissez dans de bons éclairages puissants, pour voir loin et être vu(e) de tous.

Bonne route !

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