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L’automne est là, avec ses températures « ni chaud, ni froid ». Mais pour nous, braves cyclistes, c’est aussi la saison des challenges vestimentaires. Un thermomètre hésitant entre 5°C au lever du jour et 26°C en fin d’après-midi, le tout ponctué de pluies intermittentes. Ce sont autant de conditions contradictoires qui conduisent à cette question simple : comment prendre la route avec un équipement, si possible abordable ?
Nous sommes en plein automne : matin et soir partage cette ambiance de nuit tombante que les éclairages tantôt jaunes tantôt blancs viennent déchirer en se reflétant sur la route. La température joue au yoyo. Terminé le vélo estival, vous voilà entré dans le monde du vélotaf. Celui qui s’adapte. Et c’est justement de cette adaptation dont il est question.
Un petit kilomètre que vous roulez et votre corps est réchauffé. C’est agréable. Mais aux kilomètres suivants, des perles apparaissent sur votre front et l’angoisse d’une arrivée en sueur au bureau s’empare de vous. Vous avez mal estimé la température. Car à vélo, même doté d’une assistance électrique, vous bougez. Si tout se déroule sous un gros vêtement chaud, c’est une arrivée en nage qui vous attend. Cleanrider vous propose son petit guide pratique pour bien rouler en automne.
Tous les cyclistes avertis vous le diront : l’astuce pour le froid est la superposition de couches fines. Une méthode bien plus efficace et plus confortable que la grosse couche. Elle permet de s’effeuiller lorsque la température monte. Oui, s’effeuiller en retirant en quelques seconde la surcouche que vous aviez sur vous. Pour les vêtements de mi-saison, les T-shirts en coton fins sont parfaits.
Conseil : évitez les matières synthétiques comme le polyester/polyamide ou l’acrylique. Elle a pour mission de faciliter la transpiration la laissant passer, ce qui s’accompagne de mauvaises odeurs. Même avec un bon déodorant.
Vous pouvez parfaitement superposer un T-shirt et un pull fin en coton par exemple.
Comptez autour de 20 euros le T-shirt.
Le coupe-vent est le vêtement à avoir. L’explication n’est pas compliquée : plus la vitesse est élevée, plus le vent a un effet refroidissant. On estime 2°C de baisse tous les 5km/h. Par temps sec et plus encore par temps de pluie, votre vitesse va constamment varier, empêchant le corps de vous réguler correctement et créer une disparité entre les parties exposées et les autres.
Le coupe-vent remédie au problème. Il peut également s’agir d’une veste. Dans tous les cas, elle est imperméable. Le revers de la médaille est une catalysation de la température du corps.
Une solution consiste à mettre un maillot en coton par-dessus un T-shirt en coton. Puis de terminer par le coupe-vent. Lorsque vous commencez à chauffer, il suffit de retirer le sur t-shirt et le tour est joué.
Comptez une soixantaine d’euros pour le coupe-vent.
Les gants sont une obligation non obligatoire à vélo, en trottinette, à moto, en gyroroue. Vos mains sont vos membres les plus exposés. Ces épines de branches de rosier que vous percutez à 25 km/h, le froid qui vient creuser votre peau progressivement, la peau qui se durcit au niveau des paumes. Vos mains trinquent.
Il vous faudra les protéger avec une paire de gants dont la taille est parfaitement adaptée. En automne, il vous faudra jongler avec une paire fine et résistante pour les moments de chaleur et une paire un peu plus épaisse pour les instants frais.
Chaque paire revient entre 30 et 60 euros. Ce n’est pas donné mais vos mains le méritent bien non ?
Automne c’est également le grand froid. La base thermique s’impose alors. Avec une couche par-dessus de type sweat-shirt et enfin le coupe-vent. Ces vêtements thermiques coûtent autour de 20 euros pièce.
Pensez à prendre un maillot de corps de rechange, car ces vêtements sont insupportables en journée.
La plupart des casques embarquent des éclairages à l’arrière, mais certains adopte aussi une protection anti-pluie.
Bon nombre de cyclistes sont contre le casque. Il n’est pas obligatoire mais soyons honnêtes, il peut être pratique. Si vous avez des cheveux, vous jonglerez entre 2 casques : un fin très aéré pour l’été et un très chaud pour l’hiver. Reste qu’à la mi-saison, l’idéal est d’en prendre un léger. Pensez à l’épaisseur du bonnet, surtout pour les personnes sans cheveux.
Evitez les casques à visière recouvrante qui renvoie l’air dans les yeux et les assèchent. Et n’oubliez pas qu’une chute du casque le rend HS. Les casques avec éclairage intégré apportent un plus en matière de visibilité, mais il faudra bien penser à l’éteindre en le retirant et ça coûtera quelques piles bouton.
Comptez entre 40 et 100 euros par casque et une vingtaine d’euros pour le bonnet.
Note : le casque de snowboard est un très bon choix également. Moins aérodynamique, il est cependant plus esthétique.
Cet intertitre ressemble à un tutoriel pour gangster. Mais c’est qu’ils savent se protéger le visage mieux que personne. Alors autant s’inspirer des meilleurs. Plus sérieusement, le visage, comme les mains sont très exposés. Le nez coule, brûle et pique même. Les yeux pleurent et s’assèchent.
Pour le visage, il existe des cagoules. Différentes matières sont au programme et toutes offrent un confort selon la température extérieure. Entre les modèles fins en polyamide et ceux en laine de merinos (la botte secrète des athlètes en hiver), vous avez le choix. Pensez à en acheter au moins 3 ou 4 pour assurer les différents jours de la semaine.
Concernant les lunettes, c’est une autre histoire. Oubliez les casques à visière transparente, leur forme renvoie l’air au niveau des yeux. Il existe des lunettes dont les verres sont à opacité variable conçues pour s’adapter à la luminosité : une paire de lunettes permet de rouler au petit matin comme en pleine journée.
Cette image générée par IA a un côté Breaking Bad
Si vous aimez arborer un style élégant en société, il va falloir prendre fort sur vous, mais pour la bonne cause. La pluie n’est pas l’enfer si redouté à vélo, mais à la seule et unique condition de s’en protéger. Les vêtements de pluie se composent soit d’un poncho qui protège le haut, d’un coupe-vent que les personnes des années 80 appellent K-Way par habitude, que l’on retrouve aussi sous le nom de veste de pluie. Mais ce n’est pas tout ! Les jambes et les chaussures doivent rester au sec. Il existe des pantalons de pluie semblables à ceux des motards (ce sont d’ailleurs les mêmes coupes mais avec un textile plus fin).
Note : pensez à bien placer vos chaussures à l’intérieur.
Note 2 : n’oubliez pas que vous arriverez trempé(e). Il vous faudra un endroit pour faire sécher vos vêtements.
Marre du sac à dos qui vous fait transpirer ? Optez pour des sacoches ou des sangles. Attention, le style n’est pas garanti, mais l’efficacité oui. Budget ? Entre 30 et 70 euros auquel il faut ajouter un porte-bagage. Notez que les VTT sont difficilement compatibles avec ce genre d’accessoire, tant par la géométrie que par les fixations.
L’autre astuce consiste à fixer votre sac sur le porte-bagages. Le résultat est déjà plus élégant.
La plupart des VAE disposent d’un éclairage puissant relié à la batterie. En ajouter un au niveau du casque et un autre sur le guidon ne sont pas de trop. Surtout dans les zones non éclairées quand il fait nui et qu’il pleut. Si votre vélo en est dénué, sachez qu’il existe des éclairages pour être visibles et d’autres pour voir.
Les modèles sur batterie ne sont pas très écolos car à jeter lorsque la batterie est morte. S’ils ne sont pas utilisés pendant l’été, il faut bien veiller à laisser la batterie chargée à 50 %. Mais l’avantage énorme vient de la puissance dans une taille compacte. Des progrès ont été faits et il existe des modèles connectés.
Nous terminons par cette astuce toute bête mais essentielle : préparez un sac de secours au bureau. Tout peut arriver sur le trajet. Avoir une tenue sèche et propre de secours est indispensable.
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Comment protéger son vélo électrique en hiver ?
Vélo électrique24 novembre 2024
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