Au terme d’un long feuilleton judiciaire, le fabricant belge Cowboy et la startup française eBikeLabs sont finalement parvenus à trouver un accord.
Tout est bien qui finit bien ! Il y a un an, le spécialiste du vélo électrique connecté Cowboy était attaqué en justice par le français eBikeLabs. À l’époque, la startup grenobloise reprochait au fabricant belge d’avoir repris à son compte la technologie eBikeLabs pour développer son système AdaptivePower. Si Cowboy a rapidement réfuté les accusations, les deux parties semblent finalement parvenues à un accord, évitant une longue et couteuse bataille devant les tribunaux.
À lire aussi Test Cowboy Cross : premier avis sur ce vélo suspendu connecté qui en jetteFondateur d’eBikeLabs, Maël Bosson nous a confirmé l’issue du conflit. Sans entrer dans les détails, ce dernier nous a indiqué que Cowboy avait rejoint le programme sous licence « Make enveryone a rider » d’eBikeLabs.
Ambitionnant de devenir l’Android du vélo électrique, eBikeLabs propose aux fabricants son eBikeOS, présenté comme le « premier système d’exploitation dédié aux vélos électriques urbains ». Un dispositif que nous avons eu récemment eu l’occasion de prendre en main lors de notre test du vélo électrique Vefaa Bonjour.
eBikesLab condamné en dommages et intérêts
MAJ 08.05.2024 à 18h45 : Si le conflit entre les deux entreprises est désormais résolu, la hache n’est peut-être pas définitivement enterrée. Suite à notre article, la directrice communication de Cowboy, Amy Grimshaw, a contacté la rédaction de Cleanrider pour porter à notre attention que eBikeLabs avait été condamné par la justice française à verser des dommages et intérêts au fabricant belge suite à la publication de l’affaire. Une information que s’est bien gardé de mentionner le patron de la startup française lorsqu’il nous a contacté pour signaler la « fin du litige »…
« eBikeLabs avait communiqué de manière trop inappropriée sur ses actions en justice » a reconnu l’entreprise dans un post publié en début d’année sur Linkedin suite à sa condamnation. Un petit coup de canif qui porte à croire que quelques tensions continuent à subsister entre les deux entreprises.
