©Ellipse Bikes
Avec son E2 ST, le fabricant français Ellipse propose son premier vélo à cadre bas. Pensé pour le multimodal et le vélotaf, ce vélo électrique urbain peut être configuré de bien des manières et accueillir un lot intéressant d’options et d’accessoires.
Né en 2020, le fabricant Ellipse Bikes a tenté une incursion dans le monde du cycle. Rapidement après son musculaire M1, il a dévoilé son pendant électrique, l’Ellipse E1, très proche visuellement. Bien que toute petite, la structure a survécu à une année 2023 compliquée pour le vélo en général, et dévoile même une nouveauté pour 2024.
La forme de l’Ellipse change, le fond reste
Voici donc l’Ellipse E2ST, une déclinaison de l’E1, plus urbaine et accessible. Si l’E1 était un vélo dynamique ou “fitness” avec son seul cadre haut, l’E2ST épouse un cadre bas plus facile à enjamber – ST étant pour Step-through, traverser. Par ailleurs, ce VAE offre un cintre courbé pour proposer une position de conduite plus droite, et donc plus confortable sur les trajets du quotidien.
Cependant, le vélo électrique reste rigide de base, amorti seulement par les pneus Michelin Protek en 28 x 1,6 pouces. Une fourche amortie et une selle suspendue sont bien prévues, mais cela reste néanmoins en option, pour garantir des trajets plus doux. Avec celles-ci et un cadre plus rigide, pas de miracle côté poids avec près de 20 kg, supérieur à celui affiché par son prédécesseur qui affichait 17,8 kg.
Concernant la partie électrique, elle est proche de l’E1. Le moteur arrière Mivice M080 est plus vif avec ses 45 Nm de couple, tandis que la batterie 504 Wh offre 60 à 100 km d’autonomie selon le mode d’assistance. Proposé par défaut avec un dérailleur, l’Ellipse E2 ST est aussi décliné en version à courroie, plus adaptée sur terrain urbain.
Idem pour la connectivité, venant informer des statistiques de conduite, mais surtout de la géolocalisation en cas de vol, avec des alertes de mouvement et/ou alarme. On pourra en outre régler l’intensité de cette dernière, ou activer les clignotants, équipement encore trop rare sur les vélos électriques.
De l’assemblage français et de la connectivité au prix doux
En précommande, l’Ellipse E2ST affiche un tarif légèrement plus élevé que son cousin plus sportif et légèrement moins équipé. Son prix est de 2 090 euros pour les 100 premiers exemplaires, avant de grimper à 2 499 euros lors des premières livraisons fin mai. Cela ne comprend pas la connectivité (+198 € + 49 €/an), sachant que l’assemblage est opéré en France, dans l’atelier de la marque à Troyes. Les cofondateurs appuient en outre sur l’électronique et les porte-bagages fabriqués dans l’Hexagone.
Des options de porte-bagages arrière ou avant renforcent l’aspect vélotaf ou utilitaire de ce modèle. Ils seront disponibles dans le configurateur en ligne, avec les classiques accessoires type panier et sièges. Bon point, là où l’E1 s’arrêtait au blanc et bleu, 15 coloris sont désormais proposés lors de la commande. Tout comme les E1 et M1, l’Ellipse E2ST devrait être rapidement disponible à l’essai avant achat dans l’un des 20 partenaires en France. La garantie est supérieure au marché, de 5 ans, contre 2 ans habituellement.
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