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Selon une étude britannique, la mobilité à vélo électrique contribue à une activité physique régulière, au bénéfice de la santé.
De l’exercice régulier, que ce soit de la marche ou du vélo, est un moyen simple pour rester en meilleure santé. Rester actif inclut donc le vélo électrique, puisque l’on doit toujours pédaler pour aller d’un point A à un point B. Mais est-ce sans effort et négligeable ? Non selon une étude britannique.
Le département consacré aux sports du British Medical Journal (BMJ) a suivi près de 1 800 cyclistes en Allemagne : deux tiers à vélo électrique, l’autre à vélo mécanique. L’objectif des chercheurs fut de relever le rythme cardiaque entre ces deux types de mobilité, pendant quatre semaines.
De moindres efforts, mais des efforts quand même
Le résultat n’est pas surprenant, avec davantage de cyclistes “mécaniques” atteignant plus de 150 battements par minute que les cyclistes “électriques”. Or ces derniers sont tout de même plus de 22 %, contre 35 % pour les autres. Précisons que le temps moyen relevé au guidon d’un VAE est bien inférieur à celui d’un vélo musculaire : 90 minutes par semaine environ, contre 160.
Mais en fin de compte, les utilisateurs de vélo électrique réalisent eux aussi des efforts physiques. La différence brute de rythme cardiaque est de seulement 8 battements par minute (111 contre 119), et de 5 battements relativement à la population de chaque groupe. En toute logique, l’étude conclut que les VAE “sont associés à une moindre probabilité d’atteindre le but d’activité physique modéré et intense de l’OMS, due à des moindres durées et efforts cardiovasculaires durant la conduite”.
Néanmoins, les chercheurs du BMJ attestent que les vélos à assistance électrique “facilitent la mobilité active, particulièrement chez les personnes plus âgées et celles ayant des prédispositions médicales.” Le vélo électrique reste ainsi bon pour la santé, ce que prouvaient déjà d’autres études antérieures. Une des multiples raisons de passer au VAE !
