La boutique néerlandaise La Souris, connue pour ses fatbikes électriques, a été frappée par une saisie de centaines de modèles OUXI et QMWheelz en raison de moteurs non conformes à la règlementation européenne.
La Souris est une chaîne néerlandaise de boutiques dédiée aux vélos électriques notamment. Surtout connue pour ses fatbikes électriques, l’entreprise fait face à une saisie massive de ses modèles OUXI et QMWheelz par l’Inspection de l’environnement et des transports (ILT). Les autorités ont mis la main sur ces vélos en raison de moteurs trop puissants, non conformes aux normes néerlandaises et trop facilement débridables. Ces fatbikes peuvent être modifiés pour dépasser la vitesse maximale autorisée de 25 km/h, posant des risques pour la sécurité routière.
Face à ces accusations, La Souris a reconnu le problème et suspendu temporairement la livraison des vélos électriques concernés. L’entreprise travaille actuellement à des mises à jour pour rendre ces vélos conformes aux réglementations européennes. Cependant, les autorités restent sceptiques quant à la sécurité des versions actuelles, notamment en raison de la facilité avec laquelle ces fatbikes peuvent être modifiés.
La Souris n’est pas étrangère à ce type de controverse. Par le passé, la boutique avait déjà été critiquée pour des pratiques similaires. Malgré des promesses d’amélioration, les problèmes persistent, ce qui soulève des questions sur la rigueur des contrôles internes de l’entreprise, voire de sa bonne volonté.
À lire aussiSécurité à vélo, pourquoi la france est à la traîneCette saisie reflète une tendance plus large aux Pays-Bas, où les autorités renforcent les contrôles sur les véhicules électriques pour garantir la sécurité des usagers de la route. La France n’échappe pas à ce problème. Nous voyons depuis quelques mois une arrivée massive de nouveaux fabricants de vélos électriques dont les modèles sont surtout vendus pour être débridés. Et trop souvent, la manipulation pour y arriver est simplissime et facilement trouvée en ligne.
Des marques qui proposent bien souvent des fatbikes électriques en provenance d’Asie, c’est un fait. Des vélos aux systèmes de freinage souvent trop légers, inadaptés à des bolides de plus de 30 kg filant à 40 km/h ou plus. Si ces marques pullulent en ligne, à grand renfort de vidéos sponsorisées auprès d’influenceurs, il serait temps qu’un plan de vérification soit entrepris par les autorités européennes. Cela, avant que l’on ne voie débouler ces machines potentiellement dangereuses dans des boutiques physiques peu scrupuleuses.
Source : Bright.nl
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