Dernier-né de la gamme du spécialiste InMotion, le V13 Challenger affiche des performances démentielles.
Loin du succès incontestable des trottinettes électriques, la catégorie des mono-roues reste adressée à un public averti. Un marché de niche que se partagent une poignée de spécialistes. Outre les planches de Onewheel, qui révélait il y a quelques mois sa nouvelle GT, InMotion fait également office de référence sur le segment. Comptant déjà sur une vaste gamme de monocycles, le fabricant vient de présenter son modèle le plus puissant : l’InMotion V13 Challenge.
Une vitesse de pointe de 140 km/h
Fonctionnant sous 126 volts, une tension particulièrement élevée pour un engin de cette catégorie, le V13 Challenger repose sur un moteur de 4,5 kW de puissance nominale. En crête, l’engin peut développer jusqu’à 10 kW de puissance, soit 13,3 chevaux. Entrainant la roue de 22 pouces, le système autorise 140 km/h de vitesse maximale, ce qui équivaut à des motos de moyenne cylindrée. Une vitesse qui n’est toutefois que théorique puisqu’elle correspond au potentiel « roue levée ». Sur la route, il faudra davantage tabler sur 90 à 100 km/h ce qui reste plus que suffisant vu le gabarit de l’engin.
Adaptée en conséquence, la batterie cumule 3,024 kWh de capacité énergétique. L’autonomie maximale théorique est donnée pour près de 200 kilomètres avec une charge.
La partie cycle a également été revue. Le constructeur a notamment intégré une nouvelle suspension de 90 mm. Censée mieux amortir les chocs, celle-ci vient aussi compenser le poids de l’engin (50 kilos). Les équipements comprennent un écran tactile, deux ports USB et une poignée tournante pour faire avancer automatiquement l’engin sans avoir à le porter.
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Un sacré budget
Côté tarif, le nouveau monocycle électrique d’InMotion atteint des sommets. Annoncé à 4 600 $, le V13 Challenger est aussi cher qu’un scooter électrique. Un prix assez élevé pour un engin qui ne sera pas autorisé à rouler en France sur la voie publique…
La V13 peut être bridée à 25 km/h, donc autorisée sur les pistes cyclables et rues et routes à 50 km/h (d’après la législation de 2019).
Mais comme il est interdit d’être dessus en tractant ou poussant une remorque, difficile de faire des courses lourdes avec elles en sac à dos !
J’ai trouvé une parade écologique pour ceux ne pouvant se payer plus : se faire traîner derrière la roue avec une sangle sans être dessus assis sur un siège type fauteuil roulant sur ressorts, la roue maintenue verticale et inclinée vers l’avant (avancement) et l’arrière (ralentissement) avec une perche et guidon.
J’ai pas tout compris à ton commentaire, mais la v13 est pas vraiment une roue urbaine adapté pour faire les courses. En revanche je porte beaucoup plus en gyroroue qu’en trottinettes ou même qu’en vélo. Avec ma roue je fait toutes mes courses sans soucis (jusqu’à des caddies de 300€ environ) soir 4 grands sacs cabas plus le sac à dos. Mais faut pas faire 20 bornes conne ça 🙂
Attention les 140kmh annoncés correspondent à ce qu’on appelle vitesse max « free spin » (a vide sans passager).
Donc en charge avec un Wheeler moyen de 80kg équipé, vous atteindrez 100kmh, guère plus.
Le 0-100 est pas fou.
Les EDPM dont les gyroroues sont autorisés sur la voie publique. Bridées à 25 km/h sur pistes cyclables et sur les voies limitées à 50 km/h en l’absence de piste cyclable.
Et 6 km/h sur les trottoirs en laissant la priorité aux piétons.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F308#6_2
Démentielle… Pas demantielle.
Effectivement, c’est corrigé!