Numéro deux mondial du vélo derrière Giant, le groupe taïwanais Merida affiche une solide reprise en ce début d’année avec un chiffre d’affaires en forte hausse.
Alors que le marché mondial du vélo sort lentement d’une longue période d’instabilité, Merida confirme sa solidité. Le fabricant taïwanais, deuxième acteur mondial derrière Giant, annonce un chiffre d’affaires de 224 millions d’euros sur le premier trimestre 2025, soit une hausse de 29 % par rapport à l’an dernier.
Contrairement à d’autres groupes comme Giant, dont la reprise reste plus contrastée, Merida a connu une dynamique positive sur chacun des trois premiers mois de l’année. En janvier, les revenus ont bondi de 59 %, suivis d’une hausse de 37,6 % en février, puis de 7,3 % en mars. Ce rythme soutenu confirme le retour progressif de la demande, malgré des marges toujours sous pression.
Le bénéfice net ressort à 12,3 millions d’euros, quasi stable par rapport à 2024. Une performance honorable dans un contexte où la guerre des prix continue de peser sur la rentabilité du secteur.
Avec cette reprise, Merida renforce sa position stratégique. À la fois fournisseur de nombreux constructeurs européens (via ses activités OEM) et marque reconnue dans le monde entier, le groupe bénéficie d’un ancrage solide à Taïwan et d’une capacité industrielle bien maîtrisée. Une force qui lui permet de mieux encaisser les secousses du marché.
En 2024, le groupe avait déjà limité la casse face à la crise des stocks et aux remises massives. Le premier trimestre 2025 confirme que Merida est bien placé pour accompagner la reprise annoncée dans le secteur du cycle.
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