Au salon de Tokyo, Daihatsu présent une Kei hybride avec une inédite fonction V2L

Bras armé de Toyota dans le monde des petites voitures et acteur majeur du marché des Kei au Japon, Daihatsu reste pour le moment insensible aux propositions électriques de ses rivaux. La motorisation hybride de la K-Vision n’est pourtant pas dénuée d’intérêt.  

Alors que BYD veut envahir le Japon, que Suzuki et Honda dégainent leur modèle électrique, Daihatsu reste curieusement en marge de la tendance. Le concept K-Vision se contente en effet d’une motorisation hybride. Un hybride simple, non rechargeable, qui continue à répondre à la limite de puissance de la catégorie à 64 ch.

Il s’agit de la première Kei Car hybride, mais Daihatsu a imaginé une fonction qui lui permet de rivaliser avec les modèles électriques. Ces derniers mettent en effet souvent leur capacité à alimenter une maison lors des coupures de courant suite aux typhons ou tremblements de terre. Sans être un hybride rechargeable, le K-Vision reçoit une prise, qui ne fonctionne donc que dans un sens, pour alimenter le réseau domestique. Daihatsu avance 4 jours d’électricité, probablement en fonctionnant comme un groupe électrogène et non pas sur la seule petite batterie de la motorisation hybride.

Qualifié de concept, ce véhicule est néanmoins très proche de la production. Il aboutira l’année prochaine à un nouveau modèle qui devrait venir remplacer la quatrième génération de la Tanto lancée en 2019.

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Autre nouveauté de Daihatsu dans l’univers électrique, le petit fourgon Kayoibako pourrait préfigurer un remplacement du petit fourgon Atrai. Il s’inscrit surtout dans une stratégie globale de Toyota sur les véhicules utilitaires. Originalité, il n’a qu’une seule grande porte coulissante côté trottoir / passager. Pour le rendre plus attrayant, le petit fourgon est aussi paré pour l’aventure avec quelques accessoires.