Si KTM AG, qui fabrique les motos de la marque éponyme, est placée en redressement judiciaire ; KTM Fahrrad, société distincte qui produit les vélos, s’en sort plutôt bien malgré un marché qui reste tendu.
Hormis les trois lettres communes, héritées de la faillite de la marque en 1991, KTM AG et KTM Fahrrad , n’ont rien d’autre en commun. La première est filiale du groupe Pierer (GasGas, Husqvarna…) tandis que la seconde est propriété de la famille Urkauf-Chen. De plus, chacune œuvre sur un marché spécifique : les motos électriques ou thermiques pour l’une et les vélos électriques ou musculaires pour l’autre.
Si, jusqu’alors, l’aura de KTM, acquise à la glorieuse époque de sa domination en GP motocross, a servi conjointement les deux entreprises ; l’héritage commun est devenu plus lourd à porter pour KTM Fahrrad.
En effet, l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire pour la filiale de Pierer, plombée par un manque de trésorerie de plus de trois millions d’euros, a conduit la direction de KTM Fahrrad à communiquer pour lever la confusion.
Carol Urkauf-Chen, directrice de l’entrepise, s’est exprimée publiquement pour rassurer sur l’avenir des vélos KTM. Elle souligne « que dans certaines informations actuelles sur Pierer Mobility AG et KTM AG, on nous associe de manière incorrecte à ces deux sociétés. Or les nouvelles négatives de ces derniers jours n’ont rien à voir avec KTM Fahrrad. Nous sommes une entreprise financièrement saine avec environ 500 collaborateurs et une succursale à Mattighofen. Les développements chez Pierer Mobility n’ont aucun impact sur notre entreprise et nous sommes optimistes quant à l’avenir, malgré un marché du vélo tendu ».
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