La marque autrichienne My Esel présente ses deux nouveaux VTC électriques M-SUV et M-Cross, toujours à cadre en bois, désormais équipés d’un moteur central Shimano.
Face à l’impact environnemental élevé de l’aluminium pour les cadres de vélos électriques — encore plus important que celui de l’acier — certains fabricants explorent des alternatives. Le bois fait partie des matériaux choisis, comme l’ont déjà montré Möbius pour ses vélos urbains, Diodra pour son modèle ultraléger, ou encore My Esel avec ses VTC électriques.
La marque autrichienne revient en 2025 avec deux nouveautés plus robustes et modernes, les M-SUV et M-Cross, qui adoptent un moteur central. Ces deux modèles partagent une base quasi identique, la différence se jouant sur la forme du cadre : semi-ouvert pour le Cross, ouvert pour le SUV. Comme toujours chez My Esel, plusieurs essences de bois — noyer, bouleau et hêtre — sont associées pour exploiter au mieux leurs propriétés. Le cadre, fabriqué en Autriche, est creux afin d’alléger l’ensemble, affichant un poids total de 25 kg.
La grande nouveauté des modèles 2025 est l’adoption du moteur central Shimano EP6, alors que les précédents My Esel misaient sur des moteurs arrière. Avec un couple de 85 Nm, l’assistance électrique est alimentée par une batterie de 630 Wh, intégrée dans le cadre mais toujours amovible pour faciliter la recharge.
Côté équipement, My Esel fait confiance à Shimano pour la transmission, en optant pour une Cues à 11 vitesses, et pour le freinage, grâce à des freins hydrauliques à 4 pistons MT410. Les pneus Schwalbe Nobby Nic assurent une bonne accroche en tout-terrain, tandis qu’une suspension de 100 mm permet d’attaquer sereinement les chemins plus chaotiques.
Le My Esel M-Cross est proposé en deux versions : une configuration standard, et une déclinaison “Plus” qui ajoute des équipements comme les garde-boues, un porte-bagages arrière, l’éclairage et une béquille. Le tarif ? 4 950 € pour la version équipée, contre 4 750 € pour le modèle “nu”.
Quelques options permettent de personnaliser le vélo, comme une potence à angle réglable, une selle plus confortable ou même un logo unique sur le cadre. Petit bémol pour les amateurs français : My Esel ne dispose pas encore de distributeur dans l’Hexagone.
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