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De 20 à 80, voire 100 km, l’autonomie d’un vélo électrique peut énormément fluctuer selon le type de batterie embarqué, mais aussi de critères aussi variés que le type de parcours effectué ou le mode d’assistance utilisé. Nos explications pour vous aider à y voir plus clair.
La première chose à savoir lorsque l’on parle de l’autonomie des vélos électriques, c’est qu’il n’existe pas de mode de calcul « type ». Pour la voiture, tout est encadré avec la norme WLTP qui, obligatoire, permet de comparer les modèles sur un pied d’égalité. Pour le vélo électrique, le flou est total. Chaque fabricant y va de son propre calcul et il n’est pas rare que les autonomies annoncées soient bien plus généreuses que celles constatées dans la réalité.
À l’échelle européenne, l’association allemande ZIV (Zweirad Industrie Verband) a mis en place avec plusieurs acteurs du secteur (Bosch, Accell Group, Shimano, Velotech) un protocole de test unifié pour mieux comparer les performances des différents modèles de VAE en normalisant le facteur d’assistance des vélos sur 200 %. Ce test, appelé R200, fixe des valeurs pour la vitesse et la fréquence de pédalage moyennes. Des valeurs type sont définies pour le poids, le type de terrain, la nature du sol, la fréquence de démarrage, les conditions météorologiques… Cette procédure permettra une plus grande transparence pour les acheteurs de vélos électriques. Mais la réglementation étant longue à se mettre en place, on ne sait pas encore quand elle sera adoptée par tous les fabricants.
La batterie, c’est en quelque sorte le réservoir de votre vélo électrique. Plus sa capacité, exprimée en Wh, sera élevée, meilleure sera l’autonomie constatée. En règle générale, les batteries des modèles d’entrée de gamme tournent autour de 300-400 Wh, soit de quoi parcourir 20 à 60 km selon les conditions, tandis que celles des modèles haut de gamme grimpent jusqu’à 600 ou 800 Wh, certains fournisseurs proposant également des systèmes « dual-battery » permettant de monter deux batteries en série pour doubler l’autonomie.
Attention : tous les fournisseurs ne communiquent pas la capacité en Wh. Si l’information n’est pas affichée, jetez un œil à la fiche technique et récupérez deux informations qui vous permettront de la calculer : le voltage et l’ampérage de la batterie électrique. Ensuite, il suffit de multiplier le voltage par l’ampérage pour connaitre la capacité de votre batterie. Ex : une batterie en 36 V et 14 Ah représente 504 Wh d’énergie embarquée (36×14=504).
À lire aussiComment fonctionne un vélo électrique ? Mode d’emploi d’un VAE25, 50, 75 ou 100 %… Le niveau d’assistance choisi aura un impact direct sur la consommation et donc l’autonomie de votre vélo électrique. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les fabricants ont tendance à afficher des plages très larges, parfois allant de 20 à 80 km.
Si vous souhaitez optimiser l’autonomie de votre vélo électrique, il faudra ainsi adapter votre conduite. Par exemple, en adoptant les niveaux d’assistance les plus bas en terrains plats et en réservant l’usage des niveaux d’assistance les plus élevés aux reliefs les plus marqués.
Descente, terrain plat, ou forte montée… L’autonomie de votre vélo électrique ne sera pas la même selon le parcours emprunté, un fort dénivelé associé à un niveau d’assistance élevé constituant aujourd’hui l’une des configurations les plus énergivores pour un vélo électrique.
Les conditions climatiques peuvent avoir une incidence sur les performances de la batterie de votre vélo électrique, les éléments chimiques pouvant réagir différemment selon la température extérieure. Par temps froid, il n’est pas rare de constater une perte d’autonomie par rapport aux mois chauds.
De même, rouler avec un vent de face nécessitera plus d’effort et aura tendance à réduire l’autonomie de la batterie du vélo électrique.
Si le poids du conducteur a peu d’impact sur la consommation à bord d’une voiture, celui d’un utilisateur de vélo électrique aura davantage de conséquences. Pourquoi ? Tout simplement parce que le ratio n’est pas le même. Sur un vélo électrique de 22 kilos, un individu de 80 kilos viendra augmenter la masse « globale » de près de 25 % par rapport à une personne de 60 kilos. Il y aura donc forcément des répercussions sur l’autonomie.
À noter : souvent, les autonomies annoncées par les constructeurs sont estimées avec des personnes de « petits gabarits » dont le poids n’excède pas les 60 kilos.
Un pneu sous-gonflé augmentera le niveau de résistance sur l’asphalte et par conséquent viendra diminuer l’autonomie. Aussi, pensez toujours à bien vérifier la pression de vos pneus. Pour des questions d’autonomie, mais aussi de sécurité.
À noter : certains fournisseurs ont développé une gamme spécifique de pneumatiques dédiées aux vélos électriques. Plus adaptés, ceux-ci promettent notamment d’améliorer l’autonomie de la batterie.
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