Avec son look futuriste, l’Iris E-Trike est un tricycle à assistance électrique aux solides caractéristiques techniques. Il est déjà possible de le commander auprès de Grant Sinclair, son fabricant britannique.
Grant Sinclair, nouvel acteur du vélo à assistance électrique, vient de présenter l’Iris E-Trike, un tricycle futuriste qui se distingue par son design innovant et son toit amovible en Plexiglas aéronautique, offrant ainsi une protection contre les intempéries. La carrosserie de ce vélo dont le look fait irrémédiablement penser à une capsule spatiale est fabriquée en mousse polyuréthane. Il dispose également d’un compartiment arrière verrouillable d’une capacité de 50 litres, permettant d’accueillir un passager ou simplement de transporter quelques affaires.
L’Iris E-Trike est disponible avec différents niveaux de puissance de moteur, allant de 250 watts à 1 000 watts (160 Nm de couple). La version la plus puissante permet d’atteindre 48 km/h. En France, seule la version de 250 watts avec un couple de 80 Nm sera autorisée en tant que vélo à assistance électrique sans immatriculation. Les motorisations supérieures nécessiteront comme toujours une assurance spécifique, la présence d’une plaque d’immatriculation et un équipement complet du cycliste (casque et gants).
L’autonomie peut atteindre 48 km grâce à une batterie de 960 Wh. Autant dire que ce cycle n’est clairement pas le plus efficient qu’il soit. Equipé de roues avant en carbone de 24 pouces et d’une roue arrière de 26 pouces, l’Iris offre une conduite stable et ne nécessite pas de poser pied à terre à l’arrêt. La partie freinage est assurée par des disques à commande mécanique. Il dispose d’un système d’éclairage led RGB à l’avant et d’un feu stop arrière. Petite originalité : une caméra de recul est flanquée à l’arrière du véhicule. Le retour vidéo se fait via une application pour smartphone. L’ensemble pèse 60 kg, batterie et chargeur compris.
L’Iris E-Trike peut être précommandé dès maintenant sur le site web de Grant Sinclair. La version noire ou argentée avec moteur de 250 watts est disponible au prix d’environ 5 700 euros. Une option de revêtement personnalisé avec 1 à 4 couleurs est également possible moyennant un coût supplémentaire d’approximativement 900 €.
Le plus gros problème je pense, c’est que ce vélo est à l’état de prototype, que quasi personne n’a jamais pu tester, depuis 5 ou 6 ans.
Mr Sinclair n’a semble-t-il pas les moyens industriels de le produire.
Le vélomobile est un engin extraordinaire (Waw, Strada, Milan, Bülk, etc.). Mais je crains que précommander celui-ci c’est juste jeter son argent par la fenêtre …
Je vois des commentaires très enthousiastes et aussi très réticents.
Pour avoir acheté et et utilisé quatre tricycles couchés et carrénés ou vélomobiles, voici mon retour d’expérience (3500 km/ans sur une quinzaine d’années).
LES AVANTAGES :
– oui, les vélomobiles sont redoutablement efficients (vos mollets et/ou vos batteries vous emmèneront loin)
– et ce qui est génial en terme de sécurité, c’est que TOUS les automobilistes vous doublent en s’écartant comme ils devraient (comme pour doubler un vélo cargo ou une moto)
LES INCONVENIENTS:
– parmi les vélomobiles (tricycles couchés avec carénage rigide), ceux qui sont fermés peuvent être très bruyants (personnellement, je préfère rouler la tête dehors, avec casque et lunettes, dans un vélomobile cabriolet ou un tricycle avec ou sans carrénage)
– comme d’autres véhicules où l’on est bas, on respire un peu trop la pollution
LES GRANDES DIFFÉRENCES D’UN MODÈLE À UN AUTRE:
– si l’on parle pollution justement, l’IRIS E-TRIKE est équipé de filtre HEPA remplaçable, c’est la première fois que je vois ça dans un engin de ce genre (très bon point)
– pour la tenue de route, l’efficacité du freinage, le confort des suspensions, les différences sont ENORMES d’un modèle à un autre (il faut essayer avant d’acheter – je décourage l’achat en pré-commande sans essai)
– pour la visibilité, le positionnement des rétros est essentielle (j’ai un vélomobile très mal conçu pour ça, et je ne suis pas certain qu’une caméra arrière soit suffisante)
– et concernant les vélomobile fermés, la ventilation est TRES importante, car on peut avoir énormément de buée en hiver et on peut aussi vraiment étouffer en été
HEUREUSES SURPRISE:
– pour la hauteur de conduite, on croit souvent et à tort qu’un vélo couché (carréné ou pas) est dangereux il est plus bas qu’une auto. C’est aussi ce que je croyais avant de rouler, mais l’expérience montre que c’est faux (avec la tête au niveau des rétros de la plupart des autos, je suis vu des conducteurs et le les vois aussi).
Personnellement, toutes ces expériences me font préférer l’utilisation d’un tricycle couché avec un carénage amovible, à la façon d’un aile de chauve souris qui enveloppe les jambes jusqu’aux épaules et que je oejx vite plier et ranger comme un parapluie.
Mais le e-trike me donne vraiment envie de l’essayer lorsque ce sera possible.
Bonjour
Je suis moi même un utilisateur de tricycles avec ou sans carénage.
Je confirme tous vos dires !
Juste une question: qu’utilisez-vous comme carénage amovible ? Je ne connaissais pas, à part le WildCat de VeloVergne mais à ma connaissance plus produit.
Bonjour PP11,
Je suis ravi d’échanger avec un (rare) utilisateur de tricycles couchés.
Le carénage amovible et pliable que j’utilise est fabriqué par Hasebikes (constructeur Allemand de tricycles et tandems couchés).
Le carénage porte le nom de Klimax (sur Youtube, rechercher Hase et Klimax)
Le produit est efficace autant qu’inattendu.
Et l’histoire de sa conception est inattendue elle aussi : elle sème de doute sur sa propriété intellectuelle… J’ose en parler ici.
J’ai dessiné exactement ce carénage pliable en Juillet 2009, pour le réaliser en prototype avec deux stagiaires cet été là (l’idée remontait à décembre 2008, quand je cherchais les stagiaires).
Hélas je ne l’ai pas prototypé sous cette forme (nous avions reçu le tricycle fin Juillet 2009, trop tard pour clore un proto’ à temps avec les stagiaires, alors que tous nos fournisseurs pour le carénage fermaient pour les congés d’Août).
Du coup, nous nous sommes rabattus sur une variante plus lourde (avec soudures acier et alu, toile cirée, etc… qui ressemblait à un cabriolet des années 1920 croisé avec un landeau).
L’été d’après le fabriquant du tricycle que j’ai acheté pour le maquettage (HaseBikes, justement) présentait son carénage pliable sur le salon Eurobike en Allemagne… Conforme exactement à ma première version !
(STUPEUR ! Les rapports de srages devaient rester confidentiels, mais parmi les deux stagiaires je soupçonne une fuite, car de tout de qui ressemble à une toile sur un vélo, je n’ai vu qu’une réalisation aboutie au monde en 14 ans et curieusement, c’est le fabriquant que du modèle que nous avons acccessoirisé qui l’a réalisé, sous une forme rigoureusement identique.
(comble de la coïncidence, il annonçait lui même dans une vidéo youtube sur Eurobike en été 2010 qu’il travaillait depuis pile 1an sur le concept ; c’est a dire quand mes stagiaires et moi passions du papier à la réalisation)
Par rester fair play, je reconnais que Mark Hase (le patron de Hasebikes) a été assez fûté pour breveter une pièce de quincaillerie complexe à réaliser qui constitue la pointé avant du carénage pliable : un système à ressort ouvre automatiquement l’aile de chauve-souris vers le haut quand on ouvre un côté pour sortir rapidement du véhicule.
Puisque les inventions sont souvent des réinventions, mon principal reproche à Hasebike vis à vis des clients (dont je fais partie) est que les prix pratiqués par Hasebikes sont honteusement chers …
C’est à l’opposé de mon pari qu’un vélomobile soit plus abordable en accessoirisant un tricycle, plutôt que de réaliser en vélomobile à l’unité avec moulage composite et peintures (atelier ventilé, séchages, avec ce que cela représente coût de main d’oeuvre et en occupation d’ateliers pendant plusieurs semaines).
Et pkus personnellement, d’un côté, je suis déçu d’être resté sur le bord de la route quand un autre a réalisé sans mon avis ce que je crois être de mon invention.
Mais d’un autre côté, rien ne garantit que j’aurais su produire pour d’autres un accessoire aussi bien réalisé que celui de Hasebikes.
Et puis, je suis tout de même content de rouler dans un vélo aux airs de batmobile !
Et finalement, au bout de 14 ans au guidon de trois générations de tricycles Hasebikes avec ce type de carénage, je me dis que je vis bien de mon activité qui est de plus en plus tendance (la cyber sécurité).
Ma réponse était plus longue que celle que tu attendais, PP11, mais quand on parle d’un sujet qu’on aime, on a du mal à rester concis.
Ahh le Climax. J’aurais du y penser.
Malheureusement pas adaptable sur le mien (Azub Ti-Fly, après plusieurs années en Strada là sans problème de protection pluie 😉 ).
Il a l’air bien conçu ce Climax …
Bizarre effectivement cette concomitance de dates ! Hase a probablement plus de capacité de protection que tu avais à l’époque, enfin j’imagine. Mais ils auraient pu avoir l’honnêteté de reconnaître la propriété intellectuelle et proposer des royalties !
(ma réponse étant en attente de validation depuis presque 3 jours, je me permets de la reposter …)
Ahh le Climax. J’aurais du y penser.
Malheureusement pas adaptable sur le mien (Azub Ti-Fly, après plusieurs années en Strada là sans problème de protection pluie 😉 ).
Il a l’air bien conçu ce Climax …
Bizarre effectivement cette concomitance de dates ! Hase a probablement plus de capacité de protection que tu avais à l’époque, enfin j’imagine. Mais ils auraient pu avoir l’honnêteté de reconnaître la propriété intellectuelle et proposer des royalties !
Pour un budget à peine plus important le Frikar a des performances nettement supérieures et offre un meilleur niveau de sécurité : https://www.podbike.com/products/podbike/
Je doute du succès au vu des performances et du gabarit. Mais surtout la coque en polyuréthane me gêne. Le vélo, c’est avant tout du métal recyclable et le moins possible de pollution ( bravo Guach pour ses batteries réparables). Ce vélo carrossé, c’est un retour au consumérisme béat. Midipile Mobility sort un cargo dont la coque est en matière biosourcée et recyclable. Largeur 90 cm, autonomie + de 200 km, emport 300kg. Donc c’est possible même si un peu moins design.
Avec une telle largeur il n’aura pas sa place sur les piste cyclables, et avec 250W de puissance pour un tel poids il va se traîner dans la circulation qu’il va encombrer.
Ce n’est pas un vélo c’est un cercueil.
Je pense que le tricycle d’Iris est très cool mais pour lui permettre (peut-être..) d’avoir du succès il faudrait faire évoluer la mentalité et l’infrastructure, comme anticipé par l’article CR de janvier sur ce genre de véhicules https://www.cleanrider.com/actus/velomobiles-et-vehicules-intermediaires-un-secteur-prometteur-oui-mais/
A ce prix on peut avoir vélo route incroyable sans obligation d’assistance électrique pour pouvoir démarrer..
le prix est raisonnable au vue des prestations: pas plus cher qu’un vélo cargo électrique