Aperçu à l’Eurobike 2025, le prototype Orbea Carpe annonce un futur vélo urbain à assistance électrique, pensé pour conjuguer légèreté, sportivité et confort au quotidien. Un lancement est prévu pour septembre. Avec le Carpe, Orbea semble vouloir prolonger l’esprit du Diem, version vélo du moment présent.
Parmi les nombreuses nouveautés croisées dans les allées de l’Eurobike 2025, Orbea a discrètement présenté un prototype baptisé Carpe. Il s’agit d’un futur modèle de vélo électrique urbain, prévu pour la rentrée prochaine.
Avec ce Carpe, la marque basque semble vouloir proposer un vélo taillé pour la ville, mais sans tomber dans les codes classiques du vélo utilitaire. L’approche est clairement plus dynamique, plus fluide, avec un vélo qui se veut simple à prendre en main, capable de se faufiler entre les obstacles et qui ne rechignerait pas à sortir de temps en temps des pistes cyclables.
Le cadre semi-ouvert, très fin, rappelle immédiatement les lignes habituelles d’Orbea. On retrouve un design épuré, travaillé, avec des détails soignés jusque dans les finitions. La batterie est intégrée dans le tube diagonal, lui aussi très élancé, ce qui contribue à l’allure discrète de l’ensemble.
Comme sur d’autres modèles récents de la marque, une signature lumineuse est placée à l’avant, directement intégrée au tube de direction. Ce petit éclairage, qui fait office de feu de position, avait déjà été aperçu sur le Orbea Diem que nous avons testé il y a quelques mois, ainsi que sur le tout récent Orbea Muga présenté il y a quelques jours.
Même s’il ne s’agit encore que d’un prototype, le Carpe semble déjà assez mûr sur le plan technique. Il embarque un moteur Shimano EP6, au couple de 85 Nm, ainsi qu’une transmission automatique Shimano Nexus Inter-5E intégrée dans le moyeu arrière. Celle-ci fonctionne sans fil, ce qui contribue à la pureté du cadre, et propose une plage de développement de 263 %, idéale pour les parcours urbains variés. La transmission repose sur une courroie Gates, ce qui ne demandera pas d’entretien particulier et annihile les chances de dérailler.
Le poste de pilotage adopte un cintre droit, des poignées à texture sportive et une potence réglable en hauteur. L’ensemble est plutôt orienté vers une position active, sans pour autant exclure le confort. Côté freinage, Orbea a opté pour des freins hydrauliques Shimano MT200 à deux pistons, avec des disques de 160 mm à l’avant comme à l’arrière.
Deux commandes distinctes permettent de piloter l’assistance moteur et la boîte de vitesses : l’une, avec écran monochrome, pour gérer le système Shimano Steps, l’autre pour ajuster les rapports. Petite touche pratique, un système Quad Lock est intégré à la potence pour accueillir un smartphone ou un support smartphone compatible.
Le Carpe soigne aussi son équipement, dans une logique de vélo du quotidien. On remarque des garde-boue métalliques enveloppants, un porte-bagage arrière compatible avec le standard MIK (jusqu’à 20 kg de charge), et un cadenas Abus monté sur la roue avant. L’éclairage n’est pas en reste : à l’avant, un phare Supernova Mini 3 Pro (modèle à 200 € tout de même), capable de délivrer jusqu’à 1000 lumens, est fixé via un support MonkeyLink ; à l’arrière, un feu est directement intégré dans la tige de selle.
La selle Vivo, signée Selle Royal, mélange profil sportif et rembourrage moelleux. L’ensemble affiche un bon équilibre entre allure dynamique et usage quotidien. Ce prototype semble donc déjà bien avancé, même si Orbea n’a pour l’instant communiqué ni tarif ni fiche technique complète.
Avec ce Carpe, Orbea semble vouloir élargir son approche du vélo urbain, en mêlant agilité, sobriété et finitions propres à la marque. Le prototype vu à l’Eurobike laisse entrevoir un vélo à la fois joueur, bien pensé pour le quotidien, et plutôt engageant sur le plan visuel. Il faudra encore patienter jusqu’à septembre pour en savoir plus.
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