
Présenté pour la première fois en 2021, le système Free Drive de Schaeffler arrive désormais sur le marché…
C’est aux fabricants Schaeffler et Heinzmann que l’on doit ce surprenant système d’entraînement sans chaîne. Les partenaires l’avaient présenté durant la 29ème édition du salon Eurobike, en septembre 2021 à Friedrichshafen.
Un système révolutionnaire
Le système « Bike-by-Wire » développé par les deux partenaires comprend une batterie lithium-ion, un générateur intégrable dans le pédalier du vélo, un moteur de 250 watts installable dans son moyeu arrière, ainsi qu’un boitier de commande fixable sur son guidon.
Sans chaine ni courroie, la transmission passe par l’intermédiaire d’un générateur placé dans le pédalier qui communique avec les autres composants via une connexion CAN, déjà largement utilisée dans le monde automobile. Pour garder la sensation d’un « vrai vélo », le générateur ajuste la résistance par rapport aux efforts de pédalage. Le système est toutefois conçu pour nécessiter moins de force musculaire que pour un vélo électrique traditionnel. Un atout selon Schaeffler qui vise notamment le marché des vélos cargos et utilitaires.
Les caractéristiques des autres composants ne sont pas précisées mais on imagine des conceptions sur-mesure en fonction des besoins des fabricants et du type de vélo à équiper. Point intéressant : le générateur produit sa propre électricité dont le surplus peut être réinjecté dans la batterie, optimisant ainsi l’autonomie.

De nouvelles perspectives…
Pour Schaeffler, le système Free Drive offre beaucoup plus de liberté aux fabricants de vélos à assistance électrique. « Alors que l’architecture des entraînements classiques des vélos électriques est largement dictée par la nécessité d’une liaison mécanique entre les pédales et le moteur, le Free Drive – comme son nom l’indique – permet une grande liberté de conception » commente le communiqué de l’équipementier.
« Notre système d’entraînement sans chaîne ouvre de nouvelles perspectives, aussi bien pour les modèles de vélos à deux roues, que pour les tricycles ou les quadricycles avec ou sans toit », explique Jochen Schröder, directeur de la branche E-mobility de Schaeffler.
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Mocci pour premier client
Dans le cadre du partenariat, c’est Heinzmann qui s’occupera de la distribution du Free Drive aux constructeurs de vélos électriques, ainsi qu’aux exploitants de flottes.
La première entreprise à avoir commandé le Free Drive est CIP Mobility. Les Mocci SPV (Smart Pedal Vehicles) conçus par ce constructeur allemand sont des vélos de transport qui seront propulsés par le nouveau système de Schaeffler.

Les perspectives d’optimisation couvrent aussi l’hybridation, le pédalage à l’arrêt (plus de deux roues, de préférence)…
Et comme le dit l’article, la conception de véhicules est débridée.
(J’aimerais bien pédaler debout en ville et allongé pour pédaler plus fort et plus confortablement jusque chez moi, mais le vélo à géométrie variable ne se vend pas encore… Bientôt, peut être…)
Mouais, sur une mobylette elec, ce que cet engin est, je préfère la poignée en forme de poignée et sur le guidon.
ça serait intéressent de comparé le rendement d’une transmission mécanique
avec le pédalier-dynamo qui alimente le moteur
Le rendement est catastrophique : tu transformes du mouvement en électricité, puis de l’électricité en mouvement. Concept sans aucun intérêt
Pratiquement c’est un hybride d’une ebike et d’un vélo d’appartement 😉
Donc en gros au lieu de tourner une poignée comme sur une moto électrique on fait semblant de pédaler, mais en générant au passage un peu d’electricité grâce à l’effort musculaire ce qui doit être suffisant pour.. l’éclairage ?
Parce que si j’ai bien compris, quand il n’y a plus de batterie vu qu’il n’y a pas d’entrainement via chaine/cardan/courroie ben on ne peut plus avancer, on va juste pédaler dans le vide..
Quelle drôle d’idée…
Oui c’est totalement absurde et rend inutilisable un véhicule dans lequel on pouvait toujours avoir confiance.
Faut être tordu pour arriver à intégrer de la « range-anxiety » dans une bicyclette.
Heureusement c’est voué à l’échec, tout d’abord car comme toute « soit-disantavancée-technologie » le prix va être délirant.
Je suis d’accord, j’ai peur qu’il faudrait una batterie beaucoup plus grande pour garder un’autonomie suffisante, surtout avec des e-bikes lourdes comme les « cargo ».