Source : Cannondale
Cannondale propose un étonnant vélo électrique à mi-chemin entre modèle urbain et VTC. Le Mavaro Neo SL permet au fabricant américain de proposer un modèle épuré à coût réduit et presque sans rivaux.
Touche à tout, Cannondale voit son catalogue s’étendre à une vitesse spectaculaire. Au départ centré sur la route et le VTT, son portefeuille de vélos urbains et VTC gonfle, à l’image des derniers vélos cargos électriques Cargowagen et Wonderwagen. Ici, le fabricant américain s’intéresse à son entrée de gamme VTC, en donnant un petit frère au Mavaro Neo.
Un joli mélange vélo léger/VTC
Ce nouveau vélo Cannondale Mavaro Neo SL joue autant dans la case des vélos de ville électriques que de trekking. Il marie, en effet, un court empattement avec un guidon haut, courbé, à poignées ergonomiques, tout en implantant une suspension avant. C’est toutefois loin d’un tout-terrain, puisque la fourche SR Suntour NEX n’offre que 50 mm de débattement, mais les pneus Schwalbe Big Ben 700x50C devraient bien amortir les irrégularités de la route.
À position plus droite que le cousin Tesoro Neo SL, le Mavaro Neo SL respecte la nomenclature « SL » avec son cadre épuré, abritant une batterie 360 Wh non amovible. Ce cadre existe en trois versions : classique fermé, mais à tube supérieur déjà diagonal, à cadre ouvert Low Stepthru et un intermédiaire Stepthru qui est à la fois joli et un peu plus pratique.
Mais, en affinant ses lignes, Cannondale ne peut plus y loger les moteurs centraux Bosch. Non, le vélo électrique étasunien carbure chinois avec l’intégration d’un Bafang G020 en roue arrière, de couple 45 Nm et puissance nominale 250 W (contre 350 W hors Europe). Une valeur suffisante, sous peu qu’on ne vienne pas grimper en montagne ou la butte Montmartre par exemple. Par contre, le constructeur y ajoute une manette offrant un boost dans ces conditions. Il ne faudra pas en abuser pour éviter de grever l’autonomie, en théorie de 108 km (sur le 1ᵉʳ des 3 niveaux d’assistance).
Cannondale Mavaro Neo SL, un vélo sans concurrence directe ?
Le Cannondale Mavaro Neo SL est équipé d’un dérailleur d’entrée de gamme Microshift à 7 vitesses sur la version « 2 » et 8 vitesses sur la version « 1 ». Les autres différences résident dans la selle et l’absence d’antivol de roue arrière sur le « 2 ». Un équipement en moins, mais le VTC électrique conserve cependant ses garde-boues, ses freins hydrauliques à disques Tektro HD-275, sa béquille proche du moyeu arrière – attention à la stabilité – et son porte-bagages supportant 18 kg.
Le prix de ce Cannondale Mavaro Neo SL reflète autant la qualité du cadre et pièces maison, que les composants abordables l’entourant. Il démarre donc à 2 299 € en version Neo SL 2 et 2 499 € en Neo SL 1. Chacun a droit aux trois cadres, avec un coloris unique, mais des tailles différentes (S/M en Stepthru, S/ L en Low, M/L/XL en classique).
Le tarif reste toutefois élevé face à une concurrence classique, allant du Trek Verve+ 3 à moteur central Bosch Performance Line 65 Nm et batterie 400 Wh amovible (dès 2 399 €), au Canyon Pathlite:On 4 à 2 399 € avec moteur central Bosch CX et transmission Shimano Deore, en passant par un Neomouv Raipon décochant à 1 999 €. Or, avec un dessin affiné, la proposition de Cannondale est assez unique, hormis, peut-être le Tenways CGO800S (cadre ouvert unique). Il faudrait se pencher vers des Gazelle Medeo T9, O2feel iVog City Up 3.1, ou Sinus Tria 9, mais à batterie non intégrée au cadre.
Vous vous moque du monde en parlant de vélo bien équipé ? Vous êtes payé par la marque ou quoi ?