De retour à Paris avec une flotte de vélos à assistance électrique, Bird intègre désormais les stations Vélib’ à son application.
Ejecté avec ses trottinettes électriques après avoir perdu l’appel d’offres lancé il y a quelques années par la ville de Paris, Bird est de retour depuis quelques semaines dans les rues de la capitale avec une flotte de quelque 400 vélos à assistance électrique. Avec une nouvelle approche ciblant désormais les trajets pendulaires, l’opérateur a récemment intégré à son application les 1 400 stations de vélos en libre-service du réseau Vélib.
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Si l’objectif affiché par l’opérateur est « d’offrir aux usagers une visibilité complète de l’offre de transport durable sur le territoire », il s’agit aussi et surtout de proposer une « solution de secours » si des vélos électriques Bird ne sont pas disponibles à proximité. Le geste est également très « politique ». Arrivé « en force » avec ses trottinettes dans les rues de la capitale en 2018, l’opérateur cherche désormais à redorer son image auprès des autorités en prônant une approche beaucoup plus holistique.
En pratique, les deux services ne sont toutefois pas « reliés ». Les utilisateurs souhaitant accéder à un Vélib seront directement redirigés vers l’application éponyme où ils devront créer un compte spécifique pour utiliser le service si cela n’a pas déjà été fait.
« Notre objectif est de favoriser encore et toujours la mobilité douce, dans toutes ses formes » précise Mickaël Mamou, Directeur Général de Bird France. « C’est désormais la seconde fois que nous réalisons ce type d’intégration, la première a eu lieu dans la métropole de Bordeaux avec les V3. Tout le monde est gagnant lorsque l’accès à des transports respectueux de l’environnement est favorisé ! » a-t-il précisé.
