Restructuration chez Accell : ce qui va changer pour les marques de vélo

Après avoir finalisé sa restructuration financière, Accell Group entame une nouvelle phase de transformation pour simplifier son organisation, centraliser ses fonctions support, et réduire ses effectifs.

Endetté à hauteur de 600 millions d’euros, Accell Group enclenche une nouvelle étape de son plan de transformation. Dirigée par le nouveau CEO Jonas Nilsson, cette restructuration vise à centraliser les fonctions support (RH, finance, IT) et à alléger une organisation encore très éclatée par marques et pays.

Une centralisation des fonctions support

Accell veut passer d’une structure éclatée à une organisation matricielle, en conservant des équipes locales pour le commerce et le support aux revendeurs, mais en regroupant tout ce qui peut l’être au niveau international. Cette rationalisation entraînera la suppression de postes administratifs, même si le groupe ne communique pas encore sur le nombre précis.

Selon les règles en vigueur aux Pays-Bas, la notification aux syndicats serait obligatoire en cas de suppression d’au moins vingt postes, un seuil qui pourrait être atteint.

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Pas d’impact majeur pour les marques ni pour les revendeurs

Accell assure que cette réorganisation n’aura pas d’effet direct pour les revendeurs. Les marques du groupe (Haibike, Lapierre, Winora, XLC, etc.) continueront d’être commercialisées dans tous les pays où elles sont présentes. Il s’agit avant tout de réduire les doublons et d’optimiser les coûts de fonctionnement.

« L’objectif est de continuer à faire ce que nous faisons, avec moins de ressources, en travaillant autrement et plus efficacement », précise la porte-parole du groupe à Nieuwsfiets. À terme, Accell espère renforcer sa compétitivité et pouvoir réinvestir dans ses marques et produits.