Source : FreePiks
La société britannique BackPedal annonce être en mesure de retrouver 9 vélos électriques volés sur 10. Et ce, en intervenant au plus vite et en utilisant la géolocalisation.
Dans un marché qui explose et qui est dominé par des modèles de plus en plus chers, les vélos électriques n’échappent pas aux vols massifs. Un système antivol classique à clé ou à code ne tient parfois pas même une minute lorsqu’il est attaqué par un spécialiste. Au Royaume-Uni, environ 250 000 vélos sont dérobés chaque année, soit un toutes les 2 minutes.
C’est pire en France où le niveau oscille depuis une dizaine d’années entre 300 000 et 400 000 exemplaires qui disparaissent. S’il est important de porter plainte auprès des services de police, ne serait-ce que pour casser les réseaux organisés, les agents ne viendront que très exceptionnellement frapper à votre porte pour vous restituer votre deux-roues.
Outre-Manche, seulement 2 % des VAE volés sont restitués par la Police. Surveiller les sites de ventes en ligne n’est pas à négliger : de nombreux vélos ont ainsi été retrouvés par leurs propriétaires opiniâtres. Mais ce qui donne les meilleurs résultats, c’est d’installer un système de géolocalisation.
Des vélos électriques tracés par GPS
Un des points essentiels de la solution proposée par BackPedal s’appuie justement sur un tracker. Si l’offre de la jeune entreprise porte exclusivement sur les VAE et assimilés, c’est pour une raison simple. Afin qu’il soit opérationnel le plus longtemps possible, le dispositif de traçage est relié au système électrique du vélo.
Ce qui assure ainsi le maintien du niveau de charge dans sa propre petite batterie. Ainsi, même avec le pack du vélo retiré, le système reste actif pendant de nombreuses heures. Grâce à de fréquentes géolocalisations qui sont enregistrées, il est possible de retracer assez précisément le parcours du VAE.
Le dispositif communique avec le Cloud via les technologies NB-IoT ou LTE-M en 2 G ou 4G. Ces informations sont également à la disposition du propriétaire du vélo via une application smartphone.
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La géolocalisation, c’est déjà très bien. Elle est en plus associée au travail d’une équipe qui, en cas de vol déclaré, va interpréter les informations communiquées par le tracker et localiser le vélo électrique. Ce qui permettra au besoin aux autorités locales d’intervenir sans avoir eu à procéder à une enquête qu’elles n’auraient de toute façon le plus souvent pas eu le temps de mener.
Le personnel recruté par BackPedal compte en particulier des policiers et militaires à la retraite répartis un peu partout au Royaume-Uni, et de façon plus soutenue à Londres, Southampton, Manchester, Birmingham et Glasgow. Pour maximiser les chances de retrouver rapidement et en bon état le vélo, ils interviennent au plus vite dès que l’alerte est donnée.
L’opérateur précise que ses agents expérimentés savent au besoin faire preuve de diplomatie et de tactique pour dédramatiser les conflits qui pourraient naître lors de l’opération de récupération du deux-roues.
Un abonnement à 10 € par mois
Avec un taux de réussite de 89 %, BackPedal a imaginé 2 formules. A l’issue d’une phase de découverte gratuite qui s’étale sur 30 jours, la première fonctionne sur le principe de l’abonnement, facturé 8,99 livres mensuellement, soit environ 10,20 euros selon les cours au vendredi 28 avril 2023. Sans engagement sur la durée, le service peut être annulé à tout moment.
L’entreprise promet de rembourser ces frais si elle ne parvenait pas à vous restituer rapidement votre vélo volé. Cette offre comprend le pack avec tracker à installer sur l’engin en suivant les conseils de l’opérateur ou en vous adressant à un professionnel conseillé (prestation en supplément), l’accès à la hotline en cas de vol, l’envoi d’alertes sur le smartphone si le système détecte une situation anormale et l’intervention.
BackPedal propose aussi d’intervenir à la demande sans être abonné, mais à condition qu’un tracker équipe au préalable le VAE. La prestation est alors facturée 799 livres (906 euros) si le vélo est retrouvé. Si ce n’est pas le cas, le tarif est réduit de 50 %.
Recrutement ouvert
Le site de BackPedal est ouvert au recrutement des enquêteurs expérimentés dans tout le Royaume-Uni. Il promet « un travail enrichissant et bien rémunéré qui aide votre communauté locale ». Et ce, sans devoir s’engager sur un nombre d’heures ou une disponibilité précise. La jeune entreprise est également à la recherche de partenaires pour installer les systèmes de géolocalisation.
Domino’s fait partie de la clientèle de BackPedal. Le restaurateur témoigne que l’adhésion au système lui permet de retrouver rapidement les vélos volés, d’où une perturbation minimale sur le service de livraison des pizzas aux clients. La chaîne Youtube associée au service aligne les témoignages de clients et d’enquêteurs.
Pour l’heure, BackPedal n’est pas présent sur le marché français où il y aurait également fort à faire !
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C’est quand même étrange : malgré toutes les caméras qui nous filment au nom de la sécurité façon 1984, personne n’arrive jamais à choper les voleurs ?! Et jamais – au grand jamais – on ne créé des espaces sécurisés et surveillés physiquement dans les grandes villes pour dissuader le vol – même en journée. Alors à qui profite le crime ? J’avais deux antivols sur mon VTT et des costauds : ils y sont allés au marteau/burin en pleine nuit – pas un seul témoin n’a entendu avec 3 bâtiments HLM à moins de 20m, comprenez au moins 30 personnes dans un rayon physique de 50m ! Jusqu’à quand va t’on laisser ces bandes organisées sévir, et arrêter de considérer le vol de vélo comme un acte « pas grave ». Quand vous êtes étudiant, que vous n’avez déjà pas de fric, que vous vous serrez la ceinture, je vous laisse deviner le bordel que c’est quand en plus, on vous fauche un vélo qui n’était pas franchement pas de première jeunesse. Vous avez juste envie de faire comme en Arabie Saoudite : leur couper la main – là au moins, vous êtes certains qu’ils ne pourront pas recommencer ! Et les flics qui ne font rien et ne retrouvent jamais les bécanes – mais alors ils servent à quoi ?