Les nouveaux Orbea Rise SL et LT ont été totalement repensés. Plus de puissance, plus d’autonomie, plus de polyvalence ; le constructeur basque frappe un grand coup en proposant de nouvelles versions qui transcendent ses modèles emblématiques de VTT à assistance électrique.
On peut être une veille dame et néanmoins savoir se réinventer. Fondée en 1840 (à l’origine spécialisée dans la fabrication des armes de poing), fabriquant des vélos depuis 1930, devenue coopérative en 1987, partenaire majeur d’équipe du Tour de France depuis 2015 et entreprise précurseuse dans le vélo de loisir ; Orbea ne s’est jamais endormie sur sa glorieuse histoire.
C’est dans l’ADN maison ! Ce n’est pas parce que l’on est bon que l’on ne doit pas être meilleurs. Philosophie appliquée à son VTTAE emblématique, le Rise. Lancé en 2020, date à laquelle il avait fait sensation dans le milieu, il pesait un peu moins de 19 kg propulsés par un moteur Shimano d’un couple maxi de 60 Nm. Depuis, seules quelques modifications mineures lui avaient été apporté ; le rendant moins attrayant au regard des performances des Rotwild, Cannondale ou autres Scott.
Une énorme batterie de 810 Wh peut équiper ce VTT électrique
Bien décidé à rendre au Rise son lustre d’antan, Orbea a donc entamé une refonte complète de son VTT électrique. Et plus qu’une évolution, c’est une véritable révolution que nous propose le fabricant : batterie, moteur, cadre, accessoires… tout a été modifié.
Côté motorisation tout d’abord. Comme ses prédécesseurs, le nouvel Orbea Rise 2025 s’appuie sur un moteur Shimano. Cependant, le dernier descendant de la dynastie Rise dispose désormais du Shimano EP801, qui délivre 85 Nm de couple maximum, et dont la cartographie a été optimisée par Orbea (ce que souligne le badge RS rouge/bleu distinctif sur le boîtier du moteur).
Bien servi par sa batterie (420 Wh (1 956 g) ou 630 Wh (2 889 g), selon l’option choisie) intégrée au cadre, ce haut de gamme du fournisseur japonais de composants offre, en configuration d’origine, une puissance maximale de sortie de 600 W pour un peu moins de 3 kg. L’autonomie peut être étendue grâce à une batterie auxiliaire de 210 Wh qui s’insère dans le porte-bidon. Au final, dans sa version la plus musclée, le Rise est doté d’une énorme batterie de 840 Wh. Tout simplement énorme !
L’Orbea Rise LT dispose d’un énorme débattement
Pour la partie cycle, Orbea a complètement repensé le cadre (carbone au lancement, mais une version aluminium devrait suivre prochainement) de la version 2025 du Rise. Porté par des roues 29 pouces et disponible avec un débattement court (SL) ou long (LT), il a bénéficié des avancées développées pour la dernière itération de son vélo musculaire, l’Ocam.
Entre les deux versions, seul le support amortisseur diffère, mais le résultat est bluffant. Le Rise LT dispose d’un débattement énorme de 160/150 mm (avant/central), soit 10 mm de plus que ses prédécesseurs. La version SL, quant à elle, possède un débattement de 140 mm à l’avant comme sur l’amortisseur central.
Pour le reste des équipements, difficile d’en faire une liste exhaustive. Comme d’habitude, le configurateur MyO d’Orbea permet une multitude de personnalisations des spécifications et de l’apparence de votre vélo, en fonction de vos besoins et de votre budget. Une fois les options sélectionnées et votre commande payée en ligne, il ne vous reste plus qu’à prendre livraison de votre monture chez le revendeur de votre choix (vous pouvez aussi vous y rendre directement pour passer commande).
Au-delà des composants que vous pourriez choisir, un ensemble d’éléments révèle le soin apporté à la conception de l’Orbea Rise. Si certains ne sont pas immédiatement visibles (comme, par exemple, la nouvelle traverse reliant le tube diagonal et le tube de selle qui a un impact majeur sur la rigidité du cadre en carbone), d’autres sont assez évidents.
Le diable se niche dans les détails d’un vélo électrique
Tous les câbles sont acheminés à l’intérieur du cadre et guidés à travers des manchons internes, ce qui les rend beaucoup plus faciles à remplacer. Un protecteur de base de taille généreuse empêche les éclats de peinture et les claquements de chaîne, garantissant une expérience de conduite silencieuse sur les sentiers.
De plus, les cadres Rise sont livrés en standard avec un film protecteur qui couvre les zones les plus vulnérables. Cela évite les rayures et les bosses mineures, contribuant ainsi à maintenir la valeur de revente du vélo. Le moteur est désormais protégé par une grosse plaque en plastique qui s’adapte parfaitement au cadre, tandis qu’une petite aile à la transition du cadre principal et du bras oscillant empêche les petites pierres de se coincer entre les deux.
Un minioutil, réunissant des clés Allen de 2 à 5 mm (complété par une clé Allen de 6 mm cachée dans l’axe traversant arrière), est maintenu en place, grâce à des aimants, dans une biellette. Un regret cependant (pour la forme !), il manque une clé Torx 25 pour les boulons du disque de frein !
Bref, le Rise 2025 devrait séduire au-delà des aficionados de la marque basque. SL pour ceux qui cherchent plutôt un modèle léger et rouleur ou LT pour les adeptes du VTT, voire de l’enduro ; la nouvelle version du Rise devrait marquer de son empreinte le marché des VTTAE de milieu/haut de gamme (la version carbone avoisine les 8 000 €)… comme son illustre prédécesseur.
Source : Orbea via Transition Velo
