Petit fabricant allemand de vélos cargo électrique, LeichtLast s’est spécialisé dans une niche : le vélo cargo/poussette. Basé près de Leipzig, il produit notamment le Libelle, un modèle très original mêlant aluminium et carbone dont la caisse avant se sépare du cadre, pour devenir une poussette autonome. Petit tour d’horizon du modèle, récemment essayé par notre confrère Frandroid.
Les ventes de vélo cargo électriques sont en plein développement. Principaux usagers séduits par le véhicule : les livreurs… et les familles avec des enfants en bas âge. En effet, les modèles sur le marché offrent une bonne alternative au tout-automobile pour les déplacements familiaux courts. Le fabricant allemand de vélos cargo électrique LeichtLast a décidé de corriger ce qu’il considère comme étant les deux principaux défauts de ce type de deux-roues : le poids et son usage exclusif.
Ce vélo cargo électrique pèse seulement une vingtaine de kilogrammes
Coté balance, le LeichtLast Libelle affiche une vingtaine de kilos (6,5 kilogrammes pour la partie cadre seule), ce qui pour un vélo cargo biporteur électrique est particulièrement léger. Cela ne l’empêche pas, pour autant, d’embarquer jusqu’à 180 kg. Un poids-plume, dans sa catégorie, qui doit peut-être son nom à ses mensurations : «libelle» signifie littéralement «libellule» en allemand.
Mais ce n’est pas le seul élément qui le distingue de ses concurrents. Les fondateurs de LeichtLast sont partis du constat que, s’ils étaient bien pratiques pour transporter les enfants, les vélos cargo électriques avaient un gros inconvénient : que faire de deux bambins, éventuellement non marcheurs, une fois arrivé à destination (étant entendu, par exemple, que lors d’un dépôt chez la nounou ou une d’une ballade au parc, le vélo cargo peut devoir se garer assez loin) ?
Une véritable poussette dotée de deux sièges confortables
Résultat de leurs réflexions, un vélo qui se coupe en deux ! Un astucieux système de verrouillage situé juste après la colonne de direction permet de le scinder… la partie avant prenant alors appui sur deux roues fixées chacune sur un axe qui se déplie lors de l’opération (celles-ci servant aussi de béquille centrale, très stable, à l’arrêt). La partie avant devient alors une véritable poussette dotée deux sièges très confortables munis de ceintures sécurité, dirigeable grâce au guidon du vélo.
Monté en pneus Schwalbe Big Ben Plus de 24 pouces à l’avant et de 26 pouces à l’arrière, équipé d’un dérailleur plus ou moins sophistiqué (SRAM radio GX Eagle, Shimano Alfine ou Deore, Rohloff Speedhub) et d’un moteur Pendix (300 ou 500 suivant l’option choisie) ; il offre une multiplicité d’options pour un prix qui oscille entre 6 100 euros et 7 500 euros (TVA et frais d’expédition inclus, hors aides à l’achat d’un vélo électrique).
