Malgré une croissance à deux chiffres de ses ventes en Chine, le groupe Giant accuse une baisse de ses ventes au niveau mondial de 16,4 %. Le marasme qui frappe le marché du vélo électrique en Europe et aux USA (30 % du CA de Giant) est à l’origine de cette contre-performance.
Même si, avec 2,23 milliards d’euros de chiffre d’affaires, Giant reste le premier constructeur mondial de vélos ; celui-ci n’échappe pas à la crise conjoncturelle que connaît le deux-roues, et en particulier le vélo électrique. A l’instar d’autres acteurs tels que le groupe Accell, Shimano, VanMoof… le fabricant taïwanais clôture 2023 avec des ventes en fort retrait.
Bien que partiellement « sauvé » par son implantation mondiale et sa capacité à réorienter la distribution de ses vélos électriques en fonction du dynamisme des marchés continentaux, Giant n’a pas pu compenser la faible demande de produits d’entrée de gamme en provenance d’Europe et d’Amérique du Nord.
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« Nous expédions même vers la Chine des vélos qui ne peuvent pas être vendus en Europe et en Amérique du Nord ; un marché stable et qui affiche une croissance à deux chiffres cette année. Mais les stocks sur les marchés européens et américains ne seront épuisés qu’au troisième trimestre, au plus tôt » a expliqué Young Liu, PDG du groupe Giant, lors d’une conférence de presse au Taipei Cycle Show.
Le marché 2024 du vélo restera donc impacté par les surstocks. C’est encore plus marqué pour les vélos électriques, dont les ventes ont chuté en 2023.
Cependant, le patron du groupe reste confiant et considère que la stratégie de Giant doit permettre à l’entreprise de retrouver une dynamique positive ; une fois les surstocks résorbés et les incertitudes liées aux tensions géopolitiques levées. Outre le marché chinois, levier de croissance indéniable, Young Liu est convaincu que le vélo électrique retrouvera sa place de « booster » de développement.
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